La constipation se produit lorsqu’un long délai s’écoule entre les selles (selles peu fréquentes) et/ou lorsque celles-ci sont dures et difficiles à évacuer. En cas de constipation cachée, il est possible d’aller à la selle chaque jour, mais sans vider complètement les intestins à chaque fois. Cela peut entraîner des symptômes tels que des ballonnements, des douleurs abdominales, de la fatigue, une sensation d’inconfort, des gaz et un faux besoin d’aller à la selle. Beaucoup de personnes présentent ces signes sans se rendre compte qu’elles souffrent de constipation cachée.
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Constipation cachée
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Qu’est-ce que la constipation cachée ?
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Constipation cachée
La constipation est un trouble très courant, que beaucoup de personnes connaissent à des degrés différents. La constipation cachée peut peser sur la qualité de vie, car ses symptômes sont souvent gênants, parfois même handicapants au quotidien. Elle devient plus fréquente avec l’âge, et les femmes y sont plus sujettes, notamment sous cette forme discrète mais persistante.
Les symptômes de constipation cachée
- Selles lentes
- Difficulté à évacuer les selles
- Ballonnements et flatulences
- Douleurs et inconfort abdominaux
- Distension visible de l’abdomen
- Crampes abdominales
- Fatigue et agitation
- Faux besoin d’aller à la selle
- Sensation d’évacuation incomplète des intestins
- Maux de tête
Les causes de constipation cachée
Les causes de la constipation cachée sont multiples et résultent souvent d’une combinaison de plusieurs facteurs. L’alimentation, en particulier l’apport en fibres et en liquides, joue un rôle essentiel dans la digestion, mais ce qui est perçu comme normal ou perturbant pour le transit peut varier d’une personne à l’autre. Les facteurs psychologiques et émotionnels, tels que le stress, l’anxiété ou la dépression, peuvent également influencer la digestion et augmenter le risque de constipation cachée. Comme la digestion est favorisée par le mouvement, un manque d’activité physique peut aussi contribuer à son apparition. Enfin, certains médicaments et maladies peuvent eux aussi accroître le risque de constipation cachée.
Alimentation et constipation cachée
Christian Lodberg Hvas, médecin principal au service des maladies du foie, de l’estomac et de l’intestin de l’hôpital universitaire d’Aarhus, souligne que les aliments perçus comme difficiles à digérer varient beaucoup d’une personne à l’autre. Néanmoins, certains « coupables » reviennent fréquemment dans les cas de constipation cachée. Les aliments transformés et très industriels, comme les chips ou les confiseries, ainsi que ceux riches en farine de blé blanche ou en oignons, peuvent ralentir le transit intestinal. À l’inverse, les aliments riches en fibres aident à réguler la fonction intestinale en stimulant la production de substances bénéfiques dans l’intestin et en favorisant le péristaltisme (les mouvements intestinaux). Il est donc recommandé de consommer des légumes riches en fibres, notamment les légumes-racines, le brocoli, les choux et les haricots. Une alimentation variée, associée à un apport hydrique suffisant, peut également contribuer à réduire le risque de constipation cachée.
Stress et constipation cachée
Le stress et la constipation sont étroitement liés. Le stress est une réaction neurologique qui active la réponse de « lutte ou de fuite » (« fight or flight ») de l’organisme, entraînant une augmentation de la tension et de l’état d’alerte. Pendant cette réaction, le flux sanguin est redirigé vers le cerveau et les grands groupes musculaires afin de préparer le corps à réagir, tandis que l’irrigation des organes internes, en particulier du système digestif, diminue, la digestion n’étant plus prioritaire en situation de stress.
Un stress persistant perturbe donc le fonctionnement normal de la digestion, notamment le péristaltisme (les mouvements de l’intestin), ce qui peut entraîner une constipation. Les symptômes de la constipation cachée peuvent apparaître avec un certain décalage, et il n’est pas rare que les troubles se manifestent seulement après la fin de la période de stress.
Anxiété, depression et constipation cachée
L’anxiété, la dépression et d’autres formes de stress psychologique ou émotionnel peuvent entraîner des troubles digestifs tels que le reflux, la diarrhée ou la constipation. Chez les personnes souffrant d’anxiété, la digestion est influencée par le système nerveux autonome. Lorsque la réponse de « lutte ou de fuite » est activée, l’activité digestive diminue, ce qui peut, à long terme, favoriser la constipation.
Christian Lodberg Hvas, médecin principal au service des maladies du foie, de l’estomac et de l’intestin de l’hôpital universitaire d’Aarhus, souligne que l’anxiété et la dépression apparaissent souvent conjointement avec la constipation ou le syndrome de l’intestin irritable, plutôt que comme des troubles isolés.
Douleur de dos et constipation cachée
Les douleurs dorsales apparaissent souvent en lien avec la constipation cachée, car les intestins et la colonne vertébrale sont reliés par le système nerveux autonome. Lorsque les intestins sont irrités ou soumis à une pression en raison de la constipation, cela peut entraîner une suractivation du système nerveux autonome, affectant les nerfs qui prennent leur origine dans la colonne vertébrale. Ce mécanisme provoque une augmentation du tonus musculaire et une tension des tissus autour du rachis, ce qui se traduit fréquemment par des douleurs dorsales.
De plus, la constipation cachée peut entraîner des contraintes mécaniques au niveau du dos en raison des tensions présentes dans les zones entourant le système digestif et la cavité abdominale. Ces tensions peuvent se manifester par des douleurs dans le dos ou au niveau des articulations sacro-iliaques du bassin.
Sommeil et constipation cachée
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La constipation cachée est-elle dangereuse ?
La constipation cachée n’est généralement pas dangereuse, mais elle peut provoquer un inconfort important, parfois très handicapant au quotidien. Christian Lodberg Hvas, médecin principal au service des maladies du foie, de l’estomac et de l’intestin de l’hôpital universitaire d’Aarhus, décrit un rythme normal de transit intestinal comme étant régulier, allant de trois selles par jour à deux par semaine. Il recommande de consulter un médecin si votre fréquence de selles se situe en dehors de cette fourchette, si votre rythme intestinal varie fortement, ou si vous ressentez des troubles tels que des ballonnements, des douleurs abdominales ou des selles molles qui perturbent votre vie quotidienne.
Que puis-je faire moi-même pour prévenir la constipation cachée ?
- Boire beaucoup de liquides : un bon apport hydrique est essentiel au bon fonctionnement de l’intestin, car il aide à garder les selles molles et faciles à évacuer.
- Augmenter progressivement la consommation de fibres : consommez des légumes riches en fibres et, si besoin, des téguments de psyllium comme source supplémentaire. Attention cependant, une augmentation trop rapide des fibres peut provoquer des ballonnements ; il est donc préférable d’augmenter les apports petit à petit. Les fibres agissent de manière optimale lorsqu’elles sont associées à une bonne hydratation, donc n’oubliez pas de boire plus.
- Bien mâcher les aliments : une bonne mastication facilite la digestion en fragmentant les aliments et en stimulant la production d’acide gastrique, ce qui améliore l’ensemble du processus digestif.
- Faire de l’exercice quotidiennement : l’activité physique aide le transit intestinal, et le mouvement du diaphragme crée des variations de pression qui facilitent la digestion et la progression des aliments dans les intestins.
- Réduire le stress : trouvez des moyens de diminuer le stress, par exemple des activités relaxantes, car un niveau de stress plus bas favorise une meilleure digestion.
- Ne pas retenir les selles : il est important de ne pas ignorer l’envie d’aller à la selle, car cela peut aggraver la constipation avec le temps.
- Prendre des repas plus fréquents : plusieurs petits repas au cours de la journée facilitent la digestion grâce au réflexe gastro-colique, favorisant ainsi un transit régulier et un bon rythme intestinal.
Traitement ostéopathique et constipation cachée
Le traitement ostéopathique peut être une méthode efficace pour soulager les troubles gastro-intestinaux, y compris la constipation cachée. En tant que kinésithérapeutes et ostéopathes, nous possédons une connaissance approfondie de la physiologie, de l’anatomie et de la pathologie, ce qui nous permet d’identifier les causes sous-jacentes susceptibles de conduire à une constipation.
Le traitement se concentre souvent sur le nerf vague, qui joue un rôle essentiel dans la régulation des fonctions gastro-intestinales. Grâce à des techniques manuelles, nous pouvons également agir sur les organes et les structures de l’abdmoen impliqués dans la digestion, y compris sur les zones musculaires et articulaires susceptibles d’influencer le transit et la fonction intestinale.
En complément de la thérapie manuelle, nous proposons aussi des conseils sur les changements de mode de vie pouvant aider à atténuer les symptômes. Cela peut inclure des recommandations en matière d’alimentation, d’activité physique et de gestion du stress, autant d’éléments essentiels pour optimiser la digestion et réduire l’inconfort lié à la constipation cachée.
Problèmes souvent associés
Point de côté
Constipation cachée
Incontinence urinaire
Maladie cœliaque
Ulcère
Hernie
Intolérance au lactose