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En savoir plus sur l’incontinence urinaire et son traitement
Saviez-vous que plus de 400 000 adultes souffrent d’une forme d’incontinence, qu’elle soit urinaire ou fécale ? Dans cet article, il sera question de l’incontinence urinaire.
L’incontinence urinaire, souvent appelée « fuite urinaire », correspond à une fuite involontaire d’urine. Malheureusement, le sujet reste tabou, ce qui fait que beaucoup de personnes vivent avec ce trouble sans traitement, au détriment de leur qualité de vie.
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Si vous présentez un ou plusieurs de ces symptômes, il est conseillé de consulter un médecin pour un bilan.
Il existe quatre types d’incontinence urinaire. Découvrez-les ci-dessous.
L’incontinence d’effort correspond à une perte involontaire d’urine lors d’un effort physique, d’un éternuement, d’une toux ou d’un éclat de rire. Elle est souvent due à un relâchement des muscles du plancher pelvien et peut souvent être améliorée grâce à un travail de renforcement de cette zone. Si vous ne savez pas comment effectuer ces exercices, il est recommandé de consulter un kinésithérapeute spécialisé en gynécologie-obstétrique ou un ostéopathe pour un accompagnement adapté.
Si la rééducation ne suffit pas, d’autres traitements peuvent être envisagés, comme une intervention chirurgicale ou des suppositoires hormonaux vaginaux chez les femmes ménopausées.
L’incontinence d’effort touche principalement les femmes, mais les hommes peuvent également en souffrir.
Aussi appelée « vessie hyperactive », cette forme d’incontinence se manifeste par des envies pressantes et soudaines d’uriner, parfois impossibles à retenir. Un autre signe fréquent est le fait de se lever plusieurs fois la nuit pour uriner. Ces fuites sont causées par des contractions involontaires de la vessie.
L’incontinence impérieuse peut souvent être améliorée par une adaptation des habitudes de boisson et un renforcement du plancher pelvien. Là encore, il est conseillé de consulter un kinésithérapeute gynéco-obstétrical ou un ostéopathe pour un accompagnement personnalisé.
D’autres traitements possibles incluent les relaxants de la vessie, les suppositoires hormonaux chez les femmes ménopausées, le Botox ou la neurostimulation sacrée.
Cette forme d’incontinence touche aussi bien les femmes que les hommes.
L’incontinence par regorgement survient lorsque la vessie ne se vide pas complètement lors de la miction. Cela peut être dû au fait d’avoir ignoré les signaux du corps trop longtemps, entraînant une distension et un relâchement de la vessie. Ce type d’incontinence provoque souvent des fuites urinaires.
Il est possible de présenter plusieurs formes d’incontinence à la fois. C’est pourquoi un diagnostic précis est essentiel pour adapter le traitement.
Chez l’homme, l’incontinence est souvent liée à des maladies ou troubles de la prostate. La prostate se situe autour de l’urètre, juste en dessous de la vessie. Avec l’âge, elle peut augmenter de volume et exercer une pression sur l’urètre. Lorsqu’elle est hypertrophiée, il devient plus difficile d’uriner normalement, ce qui peut entraîner de fréquentes envies d’uriner, parfois involontaires.
Chez les hommes, l’incontinence impérieuse est la plus fréquente, suivie de l’incontinence mixte, tandis que l’incontinence d’effort reste très rare.
Chez la femme, l’incontinence est généralement causée par un prolapsus utérin, des spasmes de la vessie ou un relâchement du plancher pelvien après une grossesse, un accouchement par voie basse ou une césarienne.
L’incontinence féminine se divise en trois catégories :
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Il est recommandé de consulter un médecin en cas de symptômes d’incontinence urinaire afin d’en déterminer le type et de choisir ainsi le traitement le plus adapté.
Une kinésithérapie spécialisée peut être utile pour renforcer les muscles du plancher pelvien.
Il existe des médicaments pouvant soulager les symptômes de l’incontinence. Cependant, les traitements visant à détendre la vessie provoquent souvent des effets secondaires gênants, comme une sécheresse de la bouche et des yeux ou une tendance à la constipation.
Dans certains cas, une intervention chirurgicale peut être envisagée, notamment en cas d’incontinence sévère. Plusieurs options existent : injection de produit de comblement au niveau du sphincter, pose de ballonnets de continence, mise en place d’une bandelette sous l’urètre ou implantation d’un sphincter artificiel.
La perte de poids, une alimentation adaptée et une activité physique régulière peuvent avoir un effet bénéfique.
La rééducation vésicale peut également aider à mieux contrôler la vessie.
Les aides comme les exercices de renforcement du plancher pelvien, les protections urinaires ou les cathéters peuvent être très utiles. Il est également recommandé de consulter un médecin en cas de suspicion d’incontinence.
L’ostéopathie peut être une option de traitement de l’incontinence, surtout lorsque le problème est lié au système musculosquelettique. L’ostéopathe agit par des techniques manuelles visant à améliorer le fonctionnement global du corps, ce qui peut aider à :
Les squats sont un exercice efficace pour renforcer les muscles du plancher pelvien. Voici un guide étape par étape pour bien les réaliser :
Soyez patient : les résultats peuvent mettre un certain temps à apparaître.
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