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L'appendicite

En savoir plus sur l’appendicite et son traitement

Qu’est-ce que l’appendicite ? 

L’appendicite est une affection aiguë qui correspond à l’inflammation de l’appendice. L’inflammation survient lorsque l’ouverture entre le cæcum et l’appendice se bouche. Les causes possibles d’appendicite incluent un fécalome, un gonflement du tissu lymphoïde, la présence de corps étrangers ou de tumeurs pouvant obstruer le passage dans l’appendice.

Les bactéries s’accumulent et se multiplient alors dans l’appendice, provoquant une augmentation de la pression et une diminution de la circulation sanguine. Cela crée un terrain favorable au développement d’une infection, rendant l’appendice enflammé (appendicite non compliquée). Sans traitement, la situation évolue. La réduction de la circulation sanguine entraîne une ischémie (manque d’oxygène) et un affaiblissement des tissus, tandis que la pression et l’inflammation croissantes finissent par perforer l’appendice (complication de l’appendicite).

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Jens Gram
Jens Gram

Cofondateur & PDG. Ostéopathe agréé D.O.M.R.O.DK., physiothérapeute agréé et thérapeute INS

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    Qu’est-ce que l’appendice ?

    L’appendice se situe dans la partie inférieure droite de l’abdomen. C’est un petit organe en forme de doigt qui prolonge la première partie du gros intestin, appelée cæcum. Sa taille varie beaucoup d’une personne à l’autre, mais il mesure généralement entre 7 et 10 cm de long.

    Sur le plan anatomique, il forme une petite poche contenant du tissu lymphoïde (tissu riche en globules blancs) et des entérobactéries (bactéries intestinales). On considère que l’appendice n’a pas de fonction spécifique chez l’être humain moderne, car il a évolué pour devenir un organe non essentiel à la survie.

    Symptômes et signes de l’appendicite

    Les symptômes de l’appendicite apparaissent assez rapidement (généralement en 1 à 2 jours) et le plus caractéristique est l’évolution du schéma douloureux. L’affection débute souvent par une douleur abdominale diffuse, située autour du nombril. Au cours des 12 heures suivantes, la douleur descend et se déplace vers la droite, jusqu’à un point appelé point de McBurney. La douleur s’intensifie alors et devient plus localisée (douleur somatique) à mesure que l’inflammation s’aggrave.

    Les symptômes associés peuvent inclure une perte d’appétit, des nausées, des vomissements ou, plus rarement, des diarrhées. En raison de l’inflammation, une légère fièvre, des frissons et un état général de malaise peuvent également être présents.

    Symptômes de l’appendicite auxquels vous devez faire attention :

    • Douleur abdominale diffuse autour du nombril
    • Douleur intense et localisée dans le bas-ventre droit
    • Nausées (après l’apparition de la douleur abdominale)
    • Vomissements (après l’apparition de la douleur abdominale)
    • Perte ou diminution de l’appétit (après l’apparition de la douleur abdominale)
    • Fièvre et frissons (signes d’inflammation)
    • Diarrhée (symptôme plus rare)
    • Envie plus fréquente d’uriner (une vessie pleine pouvant exercer une pression sur l’appendice)
    • Sensation générale de malaise.
    Appendicite

    Comment diagnostique-t-on une appendicite ?

    En plus des symptômes mentionnés précédemment, l’examen clinique peut être complété par plusieurs tests permettant de renforcer la suspicion d’appendicite :

    • Douleur provoquée par la pression sur le point de McBurney, qui s’intensifie lorsqu’on relâche rapidement cette pression (signe du rebond).
    • Douleur accrue au point de McBurney lorsqu’une pression est exercée sur la partie inférieure gauche de l’abdomen (signe de Rovsing).
    • Douleur accentuée au point de McBurney lors de l’extension passive vers l’arrière ou de la rotation interne de la hanche droite, car les muscles de la hanche viennent alors comprimer l’appendice enflammé (signes du psoas et de l’obturateur).

    La présence simultanée de plusieurs de ces signes renforce la précision du diagnostic clinique.

    Le diagnostic repose sur la présentation clinique décrite ci-dessus et sur l’élévation des marqueurs inflammatoires. Un scanner ou une échographie est souvent réalisé pour confirmer la suspicion.

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    Traitement de l’appendicite

    Dans le cas d’une appendicite non compliquée, un traitement conservateur par antibiotiques peut parfois suffire. Cependant, une intervention chirurgicale est le plus souvent privilégiée, car le risque de récidive est élevé. Lors d’épisodes inflammatoires répétés, on parle d’appendicite chronique : les mêmes symptômes peuvent réapparaître, mais de manière plus modérée. En revanche, dans le cas d’une appendicite compliquée, la chirurgie est incontournable.

    Les conséquences d’une appendicite non traitée, et plus encore d’une appendicite perforée, peuvent être graves. De petits foyers purulents (abcès) peuvent se former dans la cavité abdominale. Si les bactéries, les matières fécales et les agents infectieux se répandent dans toute la cavité abdominale, cela entraîne une péritonite. Dans les cas graves mais rares, une appendicite non traitée peut évoluer vers une septicémie (infection du sang).

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    Ablation de l’appendice (appendicectomie) : chirurgie laparoscopique ou chirurgie ouverte ? 

    L’appendice est retiré chirurgicalement lors d’une appendicectomie. Dans la grande majorité des cas, l’intervention se fait par voie laparoscopique. Cette méthode présente peu de risques et permet une récupération rapide. Le retour aux activités quotidiennes et à la pratique sportive peut se faire très rapidement. Une mobilisation précoce réduit le risque de complications, d’infections et de fatigue.

    Dans de rares cas, si l’appendice ne peut pas être retiré par laparoscopie, il peut être nécessaire de recourir à une chirurgie ouverte (laparotomie). Une incision plus large est alors pratiquée à travers la peau pour accéder directement à l’appendice. Cette opération demande un temps de guérison plus long et impose davantage de restrictions durant les premières semaines. Elle entraîne également la formation de tissus cicatriciels plus importants, pouvant parfois provoquer ultérieurement des douleurs, une sensation de tiraillement ou une diminution de la mobilité dans la zone opérée.

    Prévention et conseils pour éviter l’appendicite

    Il n’existe pas de lien de cause à effet clairement établi dans le développement de l’appendicite. Dans certains cas, la maladie apparaît sans raison identifiable. Le mode de vie, le fonctionnement du système digestif et les antécédents familiaux de pathologies, notamment digestives, semblent toutefois jouer un rôle dans le risque de développer une appendicite.

    Voici quelques conseils et mesures générales pouvant réduire ce risque :

    • Adopter une alimentation riche en fibres : la consommation de fibres favorise un bon fonctionnement intestinal. L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) recommande un apport quotidien de 25 à 30 g de fibres, que l’on trouve notamment dans les produits complets, les fruits, les noix, les graines, les légumes et les légumineuses.
    • Boire suffisamment : une bonne hydratation est essentielle pour un transit régulier. Un apport insuffisant peut entraîner une constipation, tandis qu’un excès peut provoquer des selles trop liquides et fréquentes. L’apport recommandé est d’environ 1,5 litre d’eau par jour selon les recommandations de l’Autorité danoise de la santé.
    • Pratiquer une activité physique régulière : l’exercice stimule les mouvements naturels de l’intestin, facilite la digestion et aide à prévenir la constipation.
    • Éviter le tabac : le tabagisme a de multiples effets négatifs sur l’ensemble du système digestif. Ne pas fumer contribue à préserver la santé digestive.
    • Limiter la consommation d’alcool : un excès d’alcool, tout comme le tabac, nuit à l’équilibre du système digestif.
    • Réduire sa consommation favorise sa santé globale. L’apport hebdomadaire ne devrait pas dépasser 10 unités pour les hommes comme pour les femmes.
    • Maintenir une bonne hygiène : une hygiène soignée limite le risque d’infections susceptibles, dans de rares cas, de provoquer une appendicite.
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