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Cervicalgie

Apprenez-en plus sur la douleur au cou

Cervicalgie

La cervicalgie non liée à une pathologie spécifique touche entre 1 et 11,5% de la population générale, et fait partie des causes les plus fréquentes d’arrêt de travail.

On estime que 3 à 7 % de la population consulte un médecin chaque année pour une cervicalgie comme motif principal.

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Ivar Dagsson
Ivar Dagsson

Cofondateur & PDG. Ostéopathe agréé D.O.M.R.O.DK., physiothérapeute agréé et thérapeute INS

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    Symptômes et conséquences de la douleur cervicale

    • Douleur dans le cou
    • Blocage du cou
    • Raideur cervicale
    • Doigts engourdis ou fourmillements
    • Douleur irradiant dans le bras
    • Problèmes de gorge
    • Hernie discale cervicale
    • Vertiges
    • Arthrose cervicale
    • Céphalée
    • Migraine
    • Douleurs irradiantes dans les bras

    À propos de la cervicalgie et du nerf vague (problèmes digestifs)

    Le nerf vague, dixième nerf crânien, prend son origine dans le cerveau et dans les premières vertèbres cervicales (C0-C2). C’est le nerf le plus long du corps humain. Il remplit de nombreuses fonctions, mais joue un rôle majeur dans la digestion et le mouvement des intestins. Sa fonction principale, dans ce domaine, est sensorielle : il recueille les informations sur l’état du système digestif et les transmet au cerveau. Cela signifie que des troubles digestifs ou gastriques peuvent augmenter les stimulations et la douleur dans la partie haute du cou.

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    Cervicalgie et vertiges

    Les vertiges sont fréquents chez les personnes qui souffrent de cervicalgie, et les causes peuvent être multiples. Une cause courante est un blocage cervical, qui peut comprimer ou irriter un vaisseau sanguin allant vers le cerveau.

    Les vaisseaux concernés sont l’artère vertébrale, qui pénètre dans les trous transversaires des vertèbres de C6 à C1, et la carotide, située dans le cou.

    Une cervicalgie chronique peut aussi être liée à une diminution partielle du flux dans l’artère vertébrale (insuffisance vertébrobasilaire).​

    Cervicalgie et nausées

    Quand la cervicalgie devient un élément régulier du quotidien, la personne décrit souvent des nausées. Elles peuvent être provoquées par les tensions du cou qui influencent le nerf vague. Sur le long terme, la douleur cervicale peut donc perturber le système digestif et entraîner des nausées. D’autres problèmes cervicaux peuvent aussi provoquer des nausées, comme les vertiges cervicogéniques, causés par un blocage ou une irritation des articulations hautes du cou.

    Cervicalgie et douleur irradiant dans le bras

    La raideur cervicale (blocage), une hernie discale ou une protrusion, ou encore un rétrécissement du canal rachidien peuvent provoquer des symptômes dans le bras : douleur, engourdissements ou fourmillements dans les doigts.

    Les nerfs issus du cou forment le plexus brachial, qui comprend les nerfs ulnaire, radial, médian et musculo-cutané.

    Ces nerfs contrôlent les muscles du bras et envoient de petites branches dans la peau, chargées de percevoir le toucher, la position, etc. Une pression sur l’un de ces nerfs peut donc entraîner une douleur dans le bras et/ou des fourmillements ou engourdissements dans les doigts.

    Cervicalgie et maux de tête

    La cervicalgie peut souvent déclencher des céphalées cervicogéniques ou des céphalées de tension. Quand le cou est bloqué ou tendu, les nerfs issus des vertèbres cervicales peuvent irradier vers la tête. De plus, les tensions cervicales, via les muscles et les fascias, peuvent provoquer des céphalées de tension. Les symptômes des céphalées cervicogéniques incluent mal de tête, nausées, tension musculaire, etc.

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    Cervicalgie chez l’enfant

    De plus en plus d’enfants et d’adolescents consultent pour ce qu’on appelle le mobile ou iPad neck (cou du portable ou le cou de l’iPad). Cette situation vient des positions prolongées adoptées en utilisant un téléphone ou une tablette, positions qui ne sont pas adaptées aux muscles, aux tissus conjonctifs et aux articulations du cou. La cervicalgie liée à l’usage du mobile entraîne souvent une mauvaise posture, ce qui aggrave ensuite les tensions cervicales et peut provoquer d’autres inconforts dans le corps, comme des douleurs dorsales.

    Lien entre le bassin et la cervicalgie

    Un lien important entre le bassin et le cou est la dure-mère. Cette membrane part de plusieurs zones du crâne et descend jusqu’au bassin et au coccyx. Tout au long de son trajet, elle s’attache aux muscles situés en haut du cou ainsi qu’à la face interne de toutes les vertèbres.

    Ivar Dagsson
    Ivar Dagsson

    Cofondateur & PDG. Ostéopathe agréé D.O.M.R.O.DK., physiothérapeute agréé et thérapeute INS

    Cervicalgie au travail

    Aujourd’hui, une grande partie de la population travaille assise, souvent dans un bureau ou un environnement similaire. Cela a un impact important sur le développement de la cervicalgie. Le travail sédentaire influence négativement les muscles, les fascias, la circulation et même certains systèmes organiques.

    On observe fréquemment que ce mode de vie contribue à l’apparition de tensions autour du cou, de mal de tête d’origine cervicale, de raideurs musculaires dans la région cervicale, et d’autres inconforts.

    Cervicalgie et méninges

    Le cerveau et la moelle épinière sont entourés de trois membranes robustes : la dure-mère, l’arachnoïde et la pie-mère. Leur rôle est de protéger le système nerveux et de maintenir le liquide céphalo-rachidien situé entre ces membranes et le cerveau/la moelle. Ces membranes sont en lien avec les muscles situés à la base du crâne (muscles sous-occipitaux) et avec l’ensemble des vertèbres, y compris les cervicales. C’est pourquoi des impacts touchant ces membranes — whiplash, chute sur le coccyx, lombalgie ou autres troubles du canal rachidien — peuvent influencer la cervicalgie. On appelle cet ensemble le système crânio-sacré.

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    Le corps dans son ensemble et la cervicalgie

    L’ostéopathie considère le corps de façon globale et examine tous les systèmes : articulations, muscles, système nerveux, système viscéral, système sanguin, système lymphatique et système crânien. Le but est d’identifier la cause profonde de la cervicalgie.

    Pour qu’une cervicalgie guérisse efficacement, ces systèmes doivent fonctionner ensemble. Un bon fonctionnement du système digestif et des organes est essentiel pour aider le corps à apaiser la douleur cervicale. Le système crânien régule le système nerveux autonome, qui contrôle notamment les fonctions des organes, du système nerveux, de la lymphe et de la circulation sanguine. Le système nerveux joue aussi un rôle majeur dans la régulation hormonale vis-à-vis des organes, et dans le contrôle de la circulation sanguine et lymphatique dans la zone blessée, afin que les tissus soient correctement nourris et oxygénés.

    Douleurs de la tête et du cou pouvant venir d’autres zones du corps

    En ostéopathie, on part du principe qu’un déséquilibre dans une zone du corps peut en affecter une autre. Une perturbation locale peut ainsi se répercuter sur l’ensemble du système.

    Les chaînes de tissu conjonctif, qui relient les jambes, l’abdomen et le thorax, s’attachent à la base du cou. Si ces chaînes deviennent tendues ou déséquilibrées, elles peuvent provoquer une douleur cervicale.

    Plusieurs nerfs importants pour le fonctionnement général du corps prennent naissance dans le crâne et le cou. Ils participent à l’innervation des organes, de la mâchoire et de la bouche, des yeux, des oreilles, de la plèvre et des membranes autour des organes internes. Ils comportent des fibres motrices et sensitives : ils activent les structures qu’ils innervent, mais perçoivent aussi leur état.

    C’est pourquoi un problème situé ailleurs dans le corps peut entraîner une douleur cervicale.

    Cervicalgie et nerf phrénique

    Le nerf phrénique (n. phrenicus) naît des vertèbres cervicales C2 à C4. Sa fonction motrice principale est de transmettre les impulsions qui permettent au diaphragme d’assurer la respiration automatique. Mais sa fonction la plus importante est sensorielle : il perçoit l’état du péritoine, du péricarde et de la plèvre. Si l’une de ces zones présente une irritation, une inflammation ou un dysfonctionnement, les signaux nerveux sont renvoyés vers C2-C4 dans le cou. Ainsi, des problèmes thoraciques, des tensions des muscles respiratoires ou des troubles digestifs peuvent provoquer une cervicalgie.

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    Approche ostéopathique de la douleur cervicale et des douleurs de tête

    • Chercher et améliorer les zones que la région cervicale compense, afin que la douleur ou l’irritation ait enfin le temps de guérir.
    • Optimiser la circulation sanguine dans la zone. Le traitement du cœur, des poumons, du thorax, des muscles respiratoires, du foie, des intestins et du rein gauche est important.
    • Assurer une mobilité et une fonction optimales autour des vertèbres cervicales hautes, du crâne et des premières vertèbres thoraciques, car cette zone est cruciale pour la circulation et le système nerveux autonome.
    • Optimiser la fonction et la mobilité de la vertèbre cervicale correspondante, celle qui génère la cervicalgie.
    • Optimiser le système immunitaire, l’alimentation et l’hygiène de vie, et traiter les glandes surrénales.

    L’ostéopathie est-elle efficace pour la cervicalgie chronique ?

    Franke et Fryer ont réalisé une revue systématique et une méta-analyse sur le traitement ostéopathique de la cervicalgie chronique. Ils ont identifié plusieurs études montrant des preuves solides de l’efficacité du traitement ostéopathique manuel dans ce contexte. Schwerla F. et al. ont également conclu que ce type de traitement pouvait être efficace pour la cervicalgie chronique.

    Le corps peut se guérir lui-même, y compris face à la cervicalgie

    Dans de bonnes conditions, le corps est capable de se réparer. Si tous les systèmes fonctionnent correctement, ensemble et séparément, on évite la surcharge mécanique sur le cou, une mauvaise circulation d’oxygène et de nutriments, et une mauvaise innervation. Le corps dispose alors de conditions optimales pour guérir.

    L’ostéopathie stimule, régule et restaure l’ensemble de ces systèmes.

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    Que pouvez-vous faire vous-même pour soulager une cervicalgie ?

    La cervicalgie touche une grande partie de la population au cours de l’année, mais il n’est pas toujours nécessaire de consulter immédiatement un spécialiste du cou. Vous pouvez d’abord essayer plusieurs choses :

    • Changer régulièrement de position de travail, en alternant assis et debout.
    • Faire des exercices pour le cou 10 à 15 minutes par jour.
    • Veiller à garder une cage thoracique mobile, car 30 à 40 % de la mobilité du cou dépend de la colonne thoracique.
    • Renforcer les épaules et les muscles du cou.

    Causes possibles de cervicalgie

    • Problèmes digestifs via le nerf vague
    • Troubles cardiaques, pulmonaires ou organiques
    • Blocage cervical
    • Traumatisme comme un whiplash
    • Tensions musculaires et fasciales venant du thorax
    • Atteinte des méninges : douleurs dorsales, coccyx, etc.
    • Hernie discale cervicale
    • Sténose cervicale
    • Arthrose cervicale
    • Entorse cervicale
    • Affaissement vertébral lié à l’ostéoporose

    Torticolis

    Un torticolis est une situation fréquente qui provoque une douleur et une raideur dans la région du cou. Il peut survenir pour différentes raisons : mauvaise posture, surmenage, stress ou mauvaise position de sommeil.

    En général, la personne ressent soit une douleur vive et soudaine, soit une tension qui augmente progressivement.

    La mobilité de la tête peut être limitée, et dans certains cas la douleur peut provoquer un mal de tête ou irradier vers les épaules et les bras. Le traitement repose le plus souvent sur du repos, l’application de chaud ou de froid, le massage, l’ostéopathie et des exercices visant à améliorer la souplesse et la force du cou.

    Dans certains cas, des antalgiques ou des anti-inflammatoires peuvent être utiles.

    La prévention d’un torticolis consiste surtout à garder une bonne posture, éviter les surcharges et adopter de bonnes habitudes ergonomiques au travail et dans la vie quotidienne.

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