Nous traitons

Les tensions ou déséquilibres musculaires chez le nourrisson et l’enfant

Pour en savoir plus sur les tensions et déséquilibres musculaires, consultez cette page.

Comment l’ostéopathie peut soulager les tensions musculaires chez le nourrisson ?

Chez le nouveau-né, on observe souvent une certaine tension des fascias. Les fascias, associés aux muscles, constituent le tissu conjonctif de notre corps. Les grands réseaux de fascias se forment très tôt pendant la vie fœtale ; ils participent notamment au maintien des organes en place et permettent la coordination des mouvements complexes.

Notre compréhension scientifique du rôle essentiel des fascias est relativement récente, mais les ostéopathes utilisent depuis longtemps des techniques manuelles qui agissent directement sur ces tissus. Ces approches sont très douces et particulièrement efficaces chez le nourrisson.

Tension musculaire ? Prenez rendez-vous dès aujourd’hui.

Ivar Dagsson
Ivar Dagsson

Cofondateur & PDG. Ostéopathe agréé D.O.M.R.O.DK., physiothérapeute agréé et thérapeute INS

Passer à la section [Vis]

    Signes précoces de tensions musculaires chez le nourrisson

    • Frein de langue ou de lèvre trop court (allaitement difficile)
    • Reflux
    • Coliques
    • Tête tournée toujours du même côté
    • Tend à garder la tête relevée lorsqu’il est allongé sur le ventre
    • Crâne aplati ou asymétrique
    • Sommeil agité ou de courte durée
    • Constipation, diarrhée
    • Colonne vertébrale en forme de C ou de banane lorsque l’enfant est allongé sur le dos ou sur le ventre

    Nourrissons présentant une mobilité réduite des tissus conjonctifs

    Il existe plusieurs raisons pour lesquelles un nourrisson peut présenter des tensions au niveau des muscles et des tissus conjonctifs, entraînant le plus souvent une mobilité réduite après la naissance.

    Facteurs liés à la grossesse
    La stimulation motrice du bébé peut être limitée pendant la grossesse si, par exemple, la mère enceinte a dû rester alitée longtemps, si le bébé est de grande taille, et/ou s’il est resté coincé dans le bassin pendant une période prolongée. Dans ces cas, le bébé a moins de possibilités de bouger dans l’utérus. Cette réduction de mobilité peut entraîner des tensions musculaires et fasciales, qui influencent le développement musculaire et la souplesse des tissus conjonctifs.

    Facteurs liés à l’accouchement
    Le déroulement de l’accouchement peut également jouer un rôle dans l’apparition de tensions et de problèmes de mobilité. Une naissance très rapide, par exemple, peut perturber la rotation normale du bébé dans le canal de naissance, provoquant une pression inégale sur le cou et le crâne. Cela peut engendrer des tensions et des asymétries dans les muscles et les tissus conjonctifs du bébé.
    À l’inverse, un accouchement long peut coincer le bébé dans le canal, exerçant une pression constante sur la tête et le cou, ce qui, comme pour une naissance rapide, peut aussi provoquer des tensions et une perte de mobilité.

    D’autres facteurs peuvent également contribuer, comme certaines complications à la naissance : le cordon ombilical autour du cou, l’utilisation d’une ventouse, une césarienne en urgence, une position en “regard vers les étoiles” (tête rejetée en arrière) ou une présentation par le siège. Tous ces éléments peuvent influencer les muscles et les tissus conjonctifs du nourrisson.

    Bilan ostéopathique du nourrisson

    Les tensions et asymétries peuvent entraîner divers symptômes et influencer le développement moteur du nourrisson. Nous vous recommandons donc de prendre rendez-vous avec l’un de nos thérapeutes spécialisés dans le traitement des bébés. L’ostéopathie peut aider à relâcher les tensions musculaires et fasciales, favorisant ainsi un développement moteur harmonieux et naturel.

    Tensions ou déséquilibres musculaires chez le nourrisson et l’enfant

    Intervention précoce en cas de déséquilibres musculaires

    Il est important de débuter le traitement ostéopathique tôt si l’on soupçonne les problèmes décrits plus haut.

    Dans les tout premiers jours après la naissance, beaucoup de parents se concentrent d’abord sur la mise en place de l’allaitement. Pourtant, on interrompt parfois l’allaitement à tort, par crainte de ne pas produire assez de lait. Si le sein reçoit une stimulation adéquate, la production est suffisante dans la grande majorité des cas. À l’inverse, un manque ou une insuffisance de stimulation peut survenir lorsque l’enfant présente un frein de langue et/ou de lèvre trop court, ce qui peut également entraîner une mastite ou des douleurs des mamelons.

    Même si votre enfant est nourri exclusivement au biberon, il n’est jamais trop tard pour qu’un traitement ostéopathique soit bénéfique. Un frein de langue trop court, ou toute autre tension dans les tissus conjonctifs, peut limiter les capacités motrices du nourrisson s’il n’est pas pris en charge, parfois jusqu’à l’âge scolaire.

    Nos tissus conjonctifs sont riches en terminaisons nerveuses qui détectent et transmettent la douleur lorsqu’un déséquilibre est présent. Une tension dans ces tissus provoque non seulement de la douleur, mais limite aussi la mobilité. Cela vaut également pour le nouveau-né : la douleur peut affecter son bien-être, et la diminution des mouvements freine son développement moteur.

    Les techniques ostéopathiques douces apaisent le système nerveux et réduisent la douleur chez le nourrisson. L’ostéopathie repose aussi sur une vision globale du corps : elle cherche à comprendre le lien entre les symptômes afin d’examiner et de traiter toutes les zones concernées.
    En tant qu’ostéopathes spécialisés dans la prise en charge des bébés, nous avons pour objectif d’offrir à votre enfant les meilleures conditions possibles pour un développement harmonieux, grâce au mouvement et au jeu.

    Lorsque des troubles ont déjà été traités avec succès, il est souvent utile de prévoir un suivi ostéopathique afin de prévenir la réapparition de tensions, notamment lors de périodes clés comme la poussée dentaire, les premiers pas ou l’entrée en maternelle, où les capacités motrices sont particulièrement sollicitées.

    Motricité du nourrisson

    Jusqu’à l’âge de deux à trois mois, le fait qu’un nourrisson soulève la tête en position ventrale est souvent le signe d’une tension au niveau des tissus conjonctifs. Le plus souvent, cette tension se situe dans le dos, le long de la colonne vertébrale, dans le cou et jusqu’à la base du crâne.

    Un nouveau-né ne devrait pas être capable de maintenir sa tête sans soutien à l’arrière, ni de la garder relevée lorsqu’il est allongé sur le ventre. Beaucoup de parents pensent à tort que cela traduit une bonne force musculaire, alors qu’il s’agit généralement d’une raideur du tissu conjonctif.

    Une tête tournée toujours du même côté, ou une préférence d’un côté lors de l’allaitement ou du sommeil, sont également des signes possibles de tension fasciale. Dans certains cas, la tension est telle que la tête s’incline d’un côté avec l’épaule remontée du même côté. Cela perturbe la circulation nerveuse et sanguine vers le bras correspondant : on parle alors de torticolis. Ce problème peut être remarqué dès la naissance, mais il n’est parfois identifié qu’entre trois et cinq mois, lorsque le bébé commence à explorer ses mains et ses pieds. Dans ces cas-là, le bras du côté concerné est moins utilisé, voire pas du tout. Les parents le remarquent souvent au moment d’habiller l’enfant : le bras atteint est plus difficile à glisser dans la manche.

    Prévention et traitement des tensions musculaires chez le nourrisson

    Chez les nourrissons présentant des tensions, l’ostéopathe utilise principalement des techniques fasciales pour relâcher les tissus conjonctifs responsables du problème. Des techniques crâniennes ou crânio-sacrées sont également appliquées afin de favoriser une bonne circulation, de maintenir la souplesse des tissus et de les nourrir, ce qui aide à prévenir la réapparition de tensions.

    Une fois les tissus tendus assouplis, il est important d’assurer un suivi, à la fois à la maison et en consultation, pour que les tissus conjonctifs restent flexibles. Dans ce cadre, l’ostéopathe peut proposer des exercices adaptés à l’âge et au développement du nourrisson.

    Comment l’ostéopathie aide à relâcher les tensions des tissus conjonctifs chez l’enfant

    Nos tissus conjonctifs sont riches en terminaisons nerveuses qui détectent et transmettent la douleur lorsqu’un déséquilibre est présent. Une tension dans ces tissus provoque non seulement de la douleur, mais limite aussi la mobilité. Cela vaut également pour le nouveau-né : la douleur peut affecter son bien-être, et la diminution des mouvements freine son développement moteur.

    Les techniques ostéopathiques douces apaisent le système nerveux et réduisent la douleur chez le nourrisson. L’ostéopathie repose aussi sur une vision globale du corps : elle cherche à comprendre le lien entre les symptômes afin d’examiner et de traiter toutes les zones concernées.
    En tant qu’ostéopathes spécialisés dans la prise en charge des bébés, nous avons pour objectif d’offrir à votre enfant les meilleures conditions possibles pour un développement harmonieux, grâce au mouvement et au jeu.

    Vous vous demandez si nous pouvons vous aider ?

    Réservez une consultation gratuite de 15 minutes

    Contactez-nous

    Tensions ou déséquilibres musculaires chez le nourrisson et l’enfant

    Problèmes musculaires et nerveux chez le nourrisson

    La découverte d’un tissu conjonctif trop tendu peut se faire dès la naissance ou plus tard dans la vie. À mesure que le nourrisson grandit, ces tensions peuvent influencer son développement moteur, et dans certains cas, le tissu reste tellement contracté qu’il finit aussi par affecter le système nerveux. Cela peut se traduire par des signes ou diagnostics tels que :

    • Torticolis : tension du tissu conjonctif et/ou blocage cervical perturbant l’influx nerveux vers le bras.
    • Syndrome de KISS/KIDD : blocages le long de la colonne vertébrale.

    À l’inverse, un déséquilibre musculaire peut également être causé par un tissu conjonctif trop lâche, ce qui se manifeste notamment par :

    • Dysplasie de la hanche : anomalie congénitale de l’articulation de la hanche.
    • Hypermobilité : articulations trop souples.

    Muscles tendus chez l’enfant et développement moteur

    Dès les premiers jours de vie, des tensions dans les tissus conjonctifs ou des déséquilibres musculaires peuvent freiner, à des différents degrés, le développement moteur de l’enfant. Cependant, les enfants s’adaptent très bien : ils compensent naturellement le manque de mobilité, ce qui peut parfois donner l’impression, aussi bien aux parents qu’aux professionnels, que le problème a disparu de lui-même.

    Traitements ostéopathiques des déséquilibres musculaires chez l’enfant : guide à l’attention des parents

    Les parents remarquent souvent des déséquilibres avant tout le monde, sans toujours savoir de quoi il s’agit ni qu’un traitement ostéopathique peut aider, voire corriger, ces troubles.

    Voici quelques signes auxquels les parents peuvent être attentifs et qui peuvent justifier une consultation chez un ostéopathe :

    • Asymétrie : un bras ou une jambe est utilisé(e) plus que l’autre. Cela peut se remarquer lorsque l’enfant saisit des jouets ou rampe.
    • Force : si un nourrisson parvient à soulever et à maintenir sa tête en position ventrale, ou lorsqu’il est tenu droit, avant l’âge de 2 à 3 mois, cela peut indiquer un blocage au niveau du cou ou du dos.
    • Motricité : un enfant qui tombe souvent, ne court ni ne saute comme les autres, évite de grimper ou présente des difficultés d’équilibre peut avoir des blocages au niveau des muscles, des fascias ou des tissus conjonctifs.

    Ostéopathie et développement de l’enfant : des méthodes efficaces pour traiter les déséquilibres musculaires

    Entre 3 et 7 ans, l’enfant traverse une phase essentielle de son développement moteur : c’est à cet âge que se mettent en place les mouvements combinés et coordonnés. Le bon fonctionnement du tissu conjonctif (ou fascia) joue ici un rôle central, car c’est lui qui permet la liberté, la fluidité et la coordination des mouvements.

    Même si l’enfant a déjà bénéficié de soins ostéopathiques lorsqu’il était nourrisson, des tensions peuvent réapparaître dans les tissus conjonctifs au fur et à mesure que ses mouvements deviennent plus complexes.

    Le plus souvent, cela s’explique par des troubles congénitaux passés inaperçus ou insuffisamment traités. Par exemple, un frein de langue trop court peut continuer d’affecter les muscles du cou et les tissus conjonctifs, ralentissant ainsi le développement moteur. Chez le nourrisson, on a parfois cru que le problème était réglé en passant simplement au biberon, alors qu’une tension persistait.

    Quel que soit l’âge de l’enfant, il est toujours possible de traiter les déséquilibres musculaires. Puisque ces déséquilibres proviennent de blocages et de restrictions dans le tissu conjonctif, l’approche la plus efficace associe des techniques ostéopathiques à un suivi en motricité.

    Au fur et à mesure que les tensions se relâchent, on observe souvent que l’enfant profite spontanément de cette nouvelle liberté de mouvement pour participer davantage aux jeux avec les autres, ce qui stimule son développement moteur. Le traitement est encore plus bénéfique lorsqu’il s’accompagne de conseils sur des exercices simples, intégrés au jeu et aux activités du quotidien.

    Tensions ou déséquilibres musculaires chez le nourrisson et l’enfant

    Vous voulez en savoir plus?

    Nous sommes là pour vous aider