Des substances comme la fumée, le chlore des piscines ou certains produits chimiques peuvent irriter les yeux, entraînant rougeur et larmoiement.
Nous aidons à traiter les problèmes causés par
L'inflammation oculaire
En savoir plus sur l’inflammation oculaire et son traitement
Qu’est ce que l’inflammation oculaire ?
La conjonctivite, également appelée « œil rose », est une affection oculaire fréquente qui correspond à une inflammation de la membrane muqueuse. La conjonctive est une fine membrane transparente qui recouvre la partie blanche de l’œil ainsi que l’intérieur des paupières. Elle protège l’œil de la poussière, des saletés et des micro-organismes susceptibles de provoquer une infection.
Cette membrane produit du mucus et des larmes, qui maintiennent l’œil humide, assurent une répartition homogène du film lacrymal sur sa surface et facilitent le mouvement des paupières. Elle contient également des cellules immunitaires qui participent à la défense contre les infections et protègent les tissus oculaires.
La conjonctivite débute souvent par un seul œil avant de se propager rapidement à l’autre, surtout lorsqu’il s’agit d’une infection virale, en raison de sa forte contagiosité.
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Les causes de l’inflammation oculaire
Les infections
Inflammation oculaire bactérienne : Elle peut être provoquée par différentes bactéries, mais la plus fréquente est Staphylococcus aureus. Ce type d’inflammation se manifeste souvent par un écoulement purulent jaune ou verdâtre, des paupières collantes au réveil, ainsi qu’une rougeur et une irritation des yeux.
Inflammation oculaire virale : Elle est généralement causée par des virus responsables du rhume. Elle entraîne un écoulement clair et aqueux et se transmet très facilement. Elle se caractérise souvent par des yeux larmoyants, rouges, des paupières gonflées, ainsi qu’une gêne oculaire et une sensibilité accrue à la lumière.
Les allergies
La conjonctivite allergique peut apparaître en cas d’allergie, notamment au pollen, à la poussière ou aux poils d’animaux. La réaction de l’œil à l’allergène se manifeste au niveau de la muqueuse ou des paupières sous forme d’inflammation. Elle provoque généralement des démangeaisons, des rougeurs et un larmoiement. L’inflammation oculaire allergique n’est pas contagieuse.
Les substances irritantes
L’inflammation chronique de l’œil
L’inflammation oculaire chronique persiste sur une longue période (plus de quatre semaines) et peut avoir plusieurs causes. Ce type d’inflammation survient souvent en lien avec des affections situées dans ou autour de la zone oculaire, qui irritent la muqueuse. Par exemple, certaines inflammations des paupières peuvent y contribuer.
Symptômes de l’inflammation occulaire
Les symptômes de l’inflammation oculaire varient selon la cause, mais les plus fréquents sont :
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- Rougeur des yeux
- Écoulement oculaire (clair, jaune ou verdâtre selon la cause)
- Démangeaisons ou irritation
- Larmoiement excessif
- Paupières gonflées
- Sensation de sable ou de corps étranger dans l’œil
Traitement médical de l’inflammation oculaire
Le traitement dépend de la cause de l’inflammation :
Inflammation oculaire bactérienne
Inflammation oculaire d’origine virale
L’inflammation oculaire allergique
L’inflammation oculaire d’origine allergique peut être traitée avec des collyres antihistaminiques lorsque l’allergie est principalement localisée aux yeux, ou avec des antihistaminiques oraux pour réduire la réaction allergique générale.
Les substances irritantes
Éliminer la source d’irritation et rincer les yeux avec de l’eau stérile ou du sérum physiologique peut aider à soulager les symptômes.
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Lien entre canaux lacrymaux rétrécis et inflammation oculaire
Causes du rétrécissement des canaux lacrymaux
Le canal lacrymal fait partie du système de drainage des larmes, essentiel pour maintenir la santé de l’œil et prévenir les irritations. Ce système comprend les glandes lacrymales, qui produisent les larmes chargées de lubrifier et de protéger la surface oculaire. Les larmes s’écoulent ensuite par de petits orifices situés au bord des paupières avant de rejoindre le nez. Ce drainage empêche les larmes de couler sur les joues et contribue à garder l’œil propre.
Un drainage efficace des larmes limite la prolifération de bactéries pouvant entraîner une infection. Lorsque les canaux lacrymaux se bouchent, les larmes ne peuvent plus s’évacuer correctement. Elles stagnent alors, créant un environnement humide favorable au développement bactérien. Dans les cas plus sévères, des épisodes répétés de conjonctivite peuvent provoquer la formation de tissu cicatriciel qui rétrécit davantage les canaux, accentuant ainsi l’obstruction.
Les muscles oculaires peuvent influencer le canal lacrymal et l’inflammation de l’œil
L’œil est entouré de six muscles qui contrôlent ses mouvements vers le haut, le bas, les côtés et les rotations. Ces muscles oculomoteurs peuvent se contracter ou se raidir pour différentes raisons : correction visuelle inadaptée, absence de lunettes, stress ou travail prolongé sur écran. Cette tension peut exercer une pression sur les tissus environnants, notamment sur les canaux lacrymaux, et perturber l’écoulement normal des larmes vers le nez.
Les muscles oculaires s’attachent à plusieurs os de l’orbite. Lorsqu’ils sont tendus, ils peuvent influencer la position et la mobilité de ces os, ce qui augmente la pression sur les canaux lacrymaux. Des chocs ou traumatismes à la tête peuvent aussi modifier la mobilité ou l’alignement des os du crâne, créant des tensions à la fois sur les canaux lacrymaux et sur les muscles des yeux.
Ces muscles sont commandés par trois nerfs crâniens : l’oculomoteur (III), le trochléaire (IV) et l’abducens (VI). En cas de déséquilibre ou de tension, ces nerfs peuvent être comprimés entre les os de l’orbite, ce qui perturbe leur fonctionnement.
Lorsque les canaux lacrymaux sont comprimés par des muscles tendus ou une mauvaise position des structures du crâne, cela peut provoquer un larmoiement excessif, des inflammations oculaires à répétition, ainsi que des douleurs et une gêne autour des yeux.
Innervation nerveuse de la membrane muqueuse de l’œil
La membrane muqueuse de l’œil est innervée par des nerfs qui assurent la communication entre le cerveau et l’œil. Les nerfs sensitifs détectent des stimuli comme l’irritation ou une lésion, et déclenchent des réflexes de protection tels que le clignement ou la fermeture des paupières, surtout en cas d’infection oculaire. Le nerf trijumeau (V), et plus précisément sa première branche, est le principal nerf sensitif responsable de cette innervation.
L’innervation autonome, qui régule les fonctions involontaires de l’organisme, comprend deux branches : le système sympathique et le système parasympathique, tous deux capables d’influencer l’inflammation de la muqueuse.
Le système sympathique active la réponse de « lutte ou fuite » (« fight or flight »). Il régule le diamètre des vaisseaux sanguins et le flux de circulation, influençant ainsi l’apport sanguin à la membrane muqueuse. Ce mécanisme joue un rôle important lors d’une inflammation oculaire : le sang transporte les cellules immunitaires et les nutriments vers la zone irritée ou infectée. Ces cellules se mettent alors à éliminer (phagocyter) les micro-organismes, les débris cellulaires et les particules étrangères, provoquant rougeur et gonflement. Une fois l’infection maîtrisée, l’inflammation diminue progressivement et l’œil retrouve son état normal.
Le système parasympathique, issu d’une branche du nerf facial (VII), déclenche la réponse de « repos et digestion ». Il contrôle la production de larmes, ce qui maintient la muqueuse humide et nettoie la surface de l’œil en stimulant la glande lacrymale.
Inflammation oculaire chez le nourrisson
Environ 6 % des nourrissons présentent un canal lacrymal bouché, souvent à cause d’un développement retardé. Cela peut entraîner un larmoiement accru et un risque de formation de pus dans l’œil. Il est normal d’avoir un peu de pus sans rougeur ni irritation, mais si les larmes ne s’écoulent pas bien, une inflammation peut apparaître. Dans la plupart des cas, le problème disparaît spontanément au cours de la première année.
Chez les bébés et les jeunes enfants, l’infection oculaire la plus fréquente est d’origine virale, souvent liée à un rhume. Elle ne nécessite pas de traitement particulier et guérit d’elle-même en une à deux semaines. Les symptômes les plus courants sont des yeux larmoyants, un peu de pus le matin, des démangeaisons, une irritation et une rougeur de tout l’œil. Cette infection est très contagieuse et touche souvent les deux yeux.
En cas d’infection bactérienne, l’œil devient rouge, sensible à la lumière et rempli de pus. Les paupières peuvent coller entre elles ou gonfler. Dans ce cas, il est important de consulter un médecin pour un examen et, si besoin, un traitement antibiotique.
Des tensions au niveau du crâne ou du cou après la naissance peuvent aussi perturber le bon fonctionnement des canaux lacrymaux. La pression exercée pendant l’accouchement peut créer des tensions dans les os et les tissus du crâne, empêchant les larmes de bien s’écouler. L’ostéopathie peut, dans certains cas, aider à relâcher ces tensions et à améliorer le drainage des larmes.
Conseils pour soulager l’inflammation oculaire et les canaux lacrymaux bouchés
- Nettoyez les yeux avec une compresse imbibée de sérum physiologique (0,9 %) ou d’eau bouillie refroidie. Essuyez toujours de l’angle interne vers l’extérieur de l’œil, et changez de compresse avant de passer à l’autre œil.
- L’hygiène est essentielle : lavez régulièrement les jouets, les serviettes et tout ce que l’enfant touche, et veillez à un lavage des mains fréquent.
- Massez doucement les canaux lacrymaux au coin interne de l’œil pour favoriser l’écoulement des larmes.
- Les nourrissons et les enfants peuvent également bénéficier de séances d’ostéopathie, qui aident à améliorer le fonctionnement des canaux lacrymaux et à relâcher les tensions ou gonflements au niveau du crâne et du cou après la naissance.
Que peut faire l’ostéopathe ?
Un ostéopathe peut aider à soulager les symptômes d’une inflammation oculaire ou d’un canal lacrymal bouché en travaillant sur l’équilibre et le bon fonctionnement global du corps. L’ostéopathie adopte une approche holistique, qui évalue et traite l’ensemble du corps. Le traitement inclut souvent des zones comme la colonne vertébrale, le cou, le thorax et d’autres régions pouvant influencer les fonctions de la tête et du visage.
L’ostéopathie peut être utile aussi bien pour une inflammation oculaire aiguë que pour des formes récurrentes ou chroniques. Par exemple, traiter les tensions du cou et du crâne peut améliorer le fonctionnement des canaux lacrymaux, tandis qu’un travail sur la colonne vertébrale et le thorax favorise le bon équilibre général du corps et aide à réduire les symptômes. L’ostéopathe peut également utiliser des techniques qui stimulent la circulation sanguine et lymphatique, afin de diminuer l’inflammation et soutenir le processus de guérison.
Thérapie cranio-sacrée
Mobilisation des fascias et des muscles :
Manipulation des nerfs et des artères :
Drainage lymphatique :
Prévention de l’inflammation oculaire :
Problème souvent associés
Maladie du baiser
Diabète sucré
Inflammation oculaire
Blessures liées au padel
Travail sédentaire
Nicotine et exercise
Le zona