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L'hémorragie cérébrale

En savoir plus sur les hémorragies cérébrales et leur traitement

Hémorragie cérébral?

Le terme général qui regroupe l’hémorragie cérébrale et le caillot sanguin dans le cerveau est couramment appelé AVC.

Une hémorragie cérébrale se produit lorsqu’un vaisseau sanguin dans le cerveau se rompt, provoquant un saignement. Des symptômes graves comme un mal de tête soudain et intense, une faiblesse, des difficultés à parler et une perte de connaissance nécessitent une attention médicale immédiate. Sans traitement, une hémorragie cérébrale peut entraîner des dommages permanents ou la mort. Le traitement comprend une chirurgie d’urgence, des médicaments et une rééducation, notamment en kinésithérapie et en orthophonie. Des mesures préventives liées à l’alimentation et à l’exercice peuvent réduire le risque, et le traitement ostéopathique peut accompagner les changements de mode de vie et jouer un rôle dans la rééducation après une hémorragie cérébrale.

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Ivar Dagsson
Ivar Dagsson

Cofondateur & PDG. Ostéopathe agréé D.O.M.R.O.DK., physiothérapeute agréé et thérapeute INS

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    Hémorragie cérébrale, caillot sanguin et AIT

    Une hémorragie cérébrale, aussi appelée hémorragie intracérébrale, se produit lorsqu’un vaisseau sanguin dans le cerveau se rompt, provoquant un saignement à l’intérieur du tissu cérébral. Cela peut endommager les cellules du cerveau et mettre la vie en danger.

    Un caillot sanguin dans le cerveau, aussi appelé accident ischémique cérébral ou AVC ischémique, survient lorsqu’un caillot bloque la circulation sanguine vers une partie du cerveau. Les cellules cérébrales privées d’oxygène et de nutriments commencent alors à mourir. L’AVC ischémique est la forme la plus courante et représente environ 85 % de tous les AVC.

    L’accident ischémique transitoire (AIT) est une période temporaire présentant les mêmes symptômes qu’un AVC, mais sans provoquer de lésions permanentes. Elle est causée par une interruption brève du flux sanguin vers une partie du cerveau. Les symptômes disparaissent généralement en moins de 24 heures, souvent bien plus tôt.

    Hémorragie cérébrale

    Causes de l’hémorragie cérébrale

    Les causes des hémorragies cérébrales et des caillots sanguins sont multiples, car plusieurs facteurs et circonstances peuvent contribuer à provoquer un AVC. Les causes les plus courantes incluent :

    • Hypertension artérielle : une pression artérielle élevée à long terme fragilise les vaisseaux sanguins du cerveau et augmente le risque de rupture.
    • Anévrisme : une zone affaiblie d’un vaisseau sanguin qui peut se rompre et provoquer une hémorragie.
    • Traumatisme crânien : une blessure à la tête peut entraîner un saignement dans le cerveau.
    • Médicaments anticoagulants : les traitements qui réduisent la capacité du sang à coaguler augmentent le risque de saignement.
    • Malformations congénitales des vaisseaux ou du cœur : des anomalies dans la structure des vaisseaux sanguins peuvent provoquer des hémorragies.
    • Autres affections médicales : par exemple, les maladies du foie qui altèrent la coagulation du sang, ou le diabète de type 1 et 2.
    • Consommation excessive d’alcool, tabagisme, alimentation déséquilibrée et manque d’activité physique.

    Symptômes de l’hémorragie cérébrale

    Les signes les plus fréquents d’un AVC sont une paralysie du visage, des troubles de la parole et une paralysie d’un côté du corps.

    Les symptômes d’une hémorragie cérébrale varient selon la localisation et l’étendue du saignement, mais les plus courants sont :

    • Mal de tête soudain et intense
    • Faiblesse ou engourdissement du visage, d’un bras ou d’une jambe, souvent d’un seul côté du corps
    • Difficulté à parler ou à comprendre le langage
    • Troubles de la vision
    • Perte d’équilibre ou de coordination
    • Perte de connaissance ou baisse de l’état de conscience
    • Nausées et vomissements

    Diagnostic de l’hémorragie cérébrale

    Avant tout, si vous présentez des symptômes d’AVC, il faut appeler immédiatement le 15.

    À l’hôpital, l’anamnèse (historique médical) est recueillie, ce qui suffit souvent aux médecins pour orienter le diagnostic. L’AVC est une urgence médicale qui nécessite une évaluation rapide et un traitement immédiat afin de limiter les lésions cérébrales et d’augmenter les chances de survie et de récupération.

    Le diagnostic repose sur une combinaison d’examens cliniques, d’imagerie et d’analyses de laboratoire. Les étapes principales incluent : l’examen neurologique, la réalisation d’un scanner ou d’une IRM du cerveau, la mesure de la tension artérielle, un électrocardiogramme (ECG) et des analyses sanguines.

    Hémorragie cérébrale

    Traitement de l’hémorragie cérébrale

    Le traitement d’une hémorragie cérébrale se divise en deux étapes : les mesures d’urgence et les mesures à long terme.

    Phase aiguë :

    • Chirurgie : pour stopper le saignement et réduire la pression sur le cerveau, une intervention chirurgicale comme une craniotomie ou la pose de clips pour traiter un anévrisme peut être nécessaire.
    • Médicaments : différents traitements peuvent être utilisés pour contrôler la tension artérielle et prévenir les convulsions ou de nouveaux saignements.

    À long terme :

    • Contrôle des facteurs de risque : traitement de l’hypertension artérielle et évitement des médicaments anticoagulants susceptibles d’augmenter le risque d’hémorragie.

    Complications après une hémorragie cérébrale

    L’étendue, la localisation et la gravité de l’hémorragie peuvent entraîner diverses complications, temporaires ou durables.

    Problèmes moteurs et sensoriels : paralysie ou faiblesse d’un côté du corps, perte de sensibilité, troubles de la coordination (ataxie).

    Troubles du langage et de la parole : aphasie (difficultés à parler, comprendre, lire ou écrire) ; dysarthrie (trouble de l’élocution dû à une faiblesse musculaire de la bouche, de la langue ou du visage).

    Troubles cognitifs et émotionnels : apathie, dépression, anxiété, troubles de la mémoire, difficultés à prendre des décisions ou à résoudre des problèmes.

    Troubles de la mastication et de la déglutition : dysphagie, difficulté à avaler pouvant entraîner un risque accru de pneumonie par fausse route, lorsque les aliments ou liquides passent dans la trachée au lieu de l’œsophage.

    Troubles visuels : perte de vision partielle, difficultés de mouvement des yeux dans certaines directions ou perte de coordination entre eux.

    Troubles urinaires et intestinaux : incontinence ou constipation due à une perte de contrôle des sphincters.

    Douleurs : douleurs chroniques résultant de lésions du système nerveux.

    Problèmes secondaires : escarres et thromboses veineuses profondes (formation de caillots dans les jambes après une période prolongée d’inactivité).

    Prévention de l’hémorragie cérébrale

    De précieux conseils pour prévenir une hémorragie cérébrale figurent dans les recommandations de la World Strocke Organization (Organisation Mondiale de l’AVC)

    Adopter une alimentation saine, équilibrée et variée

    • Consommer 600 grammes de fruits et légumes par jour, dont au moins 300 grammes de légumes.
    • Manger davantage de poisson et de céréales complètes.
    • Boire plus d’eau, entre 2 et 4 litres par jour selon le niveau d’activité physique.

    Arrêter de fumer et réduire la consommation d’alcool.

    Suivre les traitements prescrits, notamment en cas d’hypertension artérielle.

    Pratiquer une activité physique régulière : 

    • Chez l’adulte, il est recommandé de pratiquer 30 minutes d’exercice d’intensité modérée par jour, ainsi que des exercices de renforcement musculaire ciblant les grands groupes musculaires au moins deux fois par semaine.
    • Chez les personnes âgées, les mêmes recommandations s’appliquent : 30 minutes d’exercice modéré par jour et du renforcement musculaire deux fois par semaine. Il est également conseillé d’ajouter des exercices d’équilibre afin de réduire le risque de chute.

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    Hémorragie cérébrale

    Rééducation

    La rééducation après un AVC est essentielle et joue un rôle crucial pour permettre au patient de retrouver autant que possible son niveau de fonctionnement antérieur, tout en améliorant significativement sa qualité de vie. Il s’agit d’un processus global qui fait généralement intervenir plusieurs professionnels et différents types de thérapies.

    La rééducation inclut la kinésithérapie, l’ergothérapie et l’orthophonie, dans le but d’aider le patient à récupérer les fonctions perdues et à améliorer son bien-être au quotidien.

    La kinésithérapie contribue à restaurer la mobilité, la force et la souplesse grâce à des exercices ciblés, ainsi qu’à un travail sur la marche, l’équilibre et la coordination. C’est une étape clé pour retrouver les capacités fonctionnelles antérieures et renforcer les bases physiques du corps afin de mieux résister à d’éventuels problèmes de santé ultérieurs.

    L’ergothérapie aide le patient à réapprendre les gestes nécessaires aux activités de la vie quotidienne, comme s’habiller, se laver ou manger. Elle permet aussi d’évaluer si des aménagements du domicile sont nécessaires et d’adapter certains dispositifs pour favoriser l’autonomie.

    L’orthophonie vise à améliorer la capacité à parler, comprendre, lire et écrire. Elle comprend également un travail spécifique sur la déglutition lorsque celle-ci est altérée.

    Les changements de mode de vie et la prévention jouent un rôle important pour réduire le risque de nouveaux accidents vasculaires. Cela passe notamment par une alimentation adaptée permettant de contrôler la tension artérielle et le taux de cholestérol. L’activité physique est également essentielle pour maintenir et renforcer la condition physique et la santé générale : elle tonifie le cœur et agit positivement sur le moral, grâce à la libération d’endorphines qui favorisent une pensée positive et ont un effet antalgique.

    L’ostéopathie peut apporter une approche globale du patient et compléter les autres interventions. Les fonctions digestives et urinaires sont souvent perturbées après une hémorragie cérébrale ; l’ostéopathie peut aider à restaurer la mobilité et la motilité intestinales afin de soulager la constipation, les ballonnements, etc.
    Elle peut également inclure un travail sur le système nerveux, le système musculosquelettique, les systèmes respiratoire et circulatoire, ainsi que sur les aspects psychologiques, endocriniens et les mesures générales de santé.

    Hémorragie cérébrale versus infarctus cérébral

    L’hémorragie cérébrale et l’infarctus cérébral sont deux types d’accidents vasculaires cérébraux (AVC) distincts. Tous deux peuvent provoquer des lésions cérébrales graves, mais leurs causes et leurs traitements diffèrent.

    L’hémorragie cérébrale survient lorsqu’un vaisseau sanguin se rompt et provoque un saignement dans le tissu cérébral environnant.
    L’infarctus cérébral, quant à lui, se produit lorsque l’apport sanguin vers une partie du cerveau est bloqué, entraînant un manque d’oxygène et la mort des cellules cérébrales.

    Ces deux affections sont graves et nécessitent une prise en charge médicale urgente. Elles provoquent toutes deux des symptômes tels qu’une perte d’équilibre, une faiblesse musculaire ou des troubles de la parole. Cependant, certaines différences permettent de les distinguer :

    Cause : l’hémorragie cérébrale résulte d’une rupture de vaisseau sanguin et d’un saignement, tandis que l’infarctus cérébral est dû à une obstruction de la circulation sanguine.

    Symptômes : les maux de tête intenses et la perte de conscience sont plus fréquents dans les cas d’hémorragie cérébrale.

    Traitement : les approches thérapeutiques diffèrent, notamment concernant l’utilisation de médicaments anticoagulants en phase aiguë, réservée aux infarctus cérébraux.

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    La vie après une hémorragie cérébrale

    Vivre après un AVC peut représenter challenge, mais avec un accompagnement et une rééducation appropriée, de nombreuses personnes parviennent à retrouver une bonne qualité de vie et à récupérer une partie importante de leurs fonctions antérieures. Voici quelques aspects essentiels à considérer pour mieux appréhender la vie après un AVC :

    Santé mentale : le soutien de la famille, des amis et, si possible, de groupes d’entraide peut aider à faire face à l’anxiété, au stress, à la dépression et aux difficultés émotionnelles.

    Activités de la vie quotidienne : elles nécessitent souvent des adaptations, que ce soit par l’usage d’aides techniques ou par une meilleure gestion de l’énergie, afin de préserver un maximum d’autonomie. Ces dispositifs permettent de faciliter les gestes du quotidien.

    Vie professionnelle : de nombreux patients peuvent reprendre le travail, parfois dans leur poste initial, parfois dans une fonction adaptée. Il arrive néanmoins que certains doivent envisager une réorientation professionnelle ou une nouvelle formation.

    Adaptation et acceptation : retrouver un équilibre après un AVC demande du temps et de la patience. Il est important d’être bienveillant envers soi-même et de reconnaître chaque progrès, même minime. Cultiver un état d’esprit positif, se concentrer sur les capacités préservées et célébrer les avancées aide à maintenir la motivation et la confiance.

    Soutien et aidants : les proches aidants peuvent tirer profit de formations et de ressources de soutien pour mieux comprendre la situation et accompagner la personne touchée. Participer à des groupes de soutien dédiés aux aidants peut également être bénéfique. Il est tout aussi essentiel que les aidants prennent soin de leur propre santé physique et mentale afin de pouvoir offrir un accompagnement durable et équilibré.

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