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Douleurs pelviennes

Douleurs pelviennes ? Laissez-nous vous aider.

Qu’est-ce que la douleur pelvienne ?

La douleur pelvienne se définit souvent comme une douleur située entre la colonne lombaire et le fémur. Elle peut se manifester à différents endroits : le bas du dos, la symphyse pubienne, l’aine, le devant de la cuisse, la hanche externe, le coccyx, les fesses ou encore l’articulation sacro-iliaque. Cette douleur peut apparaître lors d’efforts ou de contraintes, comme la marche, certaines postures de travail, la montée des escaliers, le fait de s’asseoir ou de se lever, d’entrer ou de sortir d’une voiture, ou encore lors de mouvements de rotation. Dans certains cas, elle peut aussi être présente au repos.

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Jens Gram
Jens Gram

Cofondateur & PDG. Ostéopathe agréé D.O.M.R.O.DK., physiothérapeute agréé et thérapeute INS

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    Comment est structurée la région pelvienne ?

    Notre bassin est constitué de plusieurs os.

    Les os du pelvis

    Le bassin comprend les éléments suivants :

    • Sacrum
    • Ilium = ilion / os de la hanche
    • Pubis
    • Ischium = ischion / os du siège
    • Fémur = os de la cuisse

    À noter que l’os iliaque, l’os pubien et l’ischion font en réalité partie du même os !

    Les articulations du bassin

    Le bassin comporte plusieurs articulations. La première se situe entre la partie inférieure de la colonne vertébrale et le sacrum : c’est la jonction lombo-sacrée. On y trouve également :

    • L’articulation sacro-iliaque, entre le sacrum et l’ilion
    • L’articulation entre les deux os pubiens, appelée symphyse pubienne
    • L’articulation entre l’os de la hanche et le fémur

    Les nerfs du bassin

    Le bassin renferme de nombreux nerfs qui innervent à la fois les organes de cette région et les muscles de l’abdomen, du bassin et des jambes.

    Principaux nerfs passant par le bassin :

    • Nerf fémoral
      Une compression, une inflammation ou une irritation de ce nerf (plexus lombo-sacré, niveaux L2-L4) peut provoquer des douleurs lombaires, ainsi que des troubles sensitifs ou des douleurs à l’avant de la cuisse, à la face interne de la cuisse, de la jambe et du pied. Ce nerf est également relié aux muscles fléchisseurs de la hanche et extenseurs du genou.
    • Nerf cutané fémoral latéral
      Un dysfonctionnement de ce nerf (plexus lombo-sacré, niveaux L3-L4) peut entraîner des gênes dans le bas du dos, la partie avant et supérieure du bassin, l’aine et la face externe de la cuisse. Les troubles sensitifs associés se manifestent souvent sur le côté externe de la cuisse.
    • Nerf sciatique
      Ce nerf est le plus volumineux du corps. Une irritation du nerf sciatique (plexus sacré, niveaux L4-S3) peut provoquer des douleurs dans le bas du dos, la région postérieure du bassin, les fesses, l’arrière de la jambe et parfois jusque dans le pied.
    • Nerf obturateur
      Situé profondément dans le bassin, ce nerf (plexus lombo-sacré, niveaux L2-L4) est souvent impliqué dans les douleurs du bas du dos, les douleurs pelviennes profondes et celles localisées à la face interne de la cuisse.

    Quelles sont les causes de la douleur pelvienne ?

    Les causes de la douleur pelvienne peuvent être multiples. Voici quelques exemples parmi les plus fréquents.

    Surcharge et surutilisation

    La douleur pelvienne peut provenir d’une surcharge mécanique, lorsque les articulations sont soumises à un poids ou à un effort excessif ; souvent lors d’activités sportives ou d’accidents, comme une chute ou un choc.

    De la même manière, des mouvements répétés ou mal exécutés, par exemple une posture de travail inadaptée, peuvent entraîner une surutilisation des structures du bassin.

    Une mauvaise posture peut également déséquilibrer l’alignement pelvien et provoquer des douleurs. L’ostéopathie aide à corriger ces déséquilibres en travaillant sur la posture afin de permettre au bassin, et au corps dans son ensemble, de retrouver un fonctionnement harmonieux.

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    Système musculosquelettique et déséquilibres

    La hanche et le bassin comportent plusieurs articulations qui doivent bouger dans différentes directions grâce à l’action du système musculosquelettique. Les muscles se contractent pour produire un mouvement sur les os auxquels ils s’attachent, puis se relâchent une fois l’effort terminé.

    Dans la région pelvienne, l’équilibre musculaire est essentiel : entre l’avant et l’arrière, l’intérieur et l’extérieur, ainsi qu’entre le côté droit et le côté gauche.

    Les douleurs peuvent aussi provenir d’une tension excessive ou d’une activité musculaire trop importante. Ce surmenage peut comprimer les nerfs ou les vaisseaux sanguins et provoquer des douleurs locales ou irradiantes, souvent ressenties sous forme de picotements, de décharges ou de sensations de brûlure.

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    Mobilité réduite et blocages articulaires

    Une diminution de la mobilité ou un blocage au niveau des genoux, des hanches ou du dos peut aussi provoquer des douleurs articulaires dans le bassin. Cela vaut également pour les articulations locales du bassin lorsque les articulations voisines ne bougent pas correctement.

    Par exemple, lorsqu’une articulation perd de sa mobilité, elle peut devenir douloureuse localement. Ce manque de mouvement, ou restriction articulaire, est appelé « hypomobilité » (à l’inverse de l’hypermobilité).

    De plus, une articulation restreinte peut aussi entraîner des douleurs dans les articulations voisines, qui doivent compenser le manque de mouvement en travaillant davantage, ce qui provoque à la longue une surcharge et des douleurs supplémentaires.

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    Système organique

    La région pelvienne abrite plusieurs organes et est entourée de multiples membranes. Ces membranes sont reliées entre elles par des fluides et doivent pouvoir glisser librement les unes par rapport aux autres. Plusieurs d’entre elles sont fixées aux os du bassin.

    Lorsqu’une inflammation ou la formation de tissu cicatriciel persiste dans le système viscéral, cela peut perturber le glissement entre les membranes et, par conséquent, altérer le bon fonctionnement du bassin.

    De même, le gros intestin est attaché à la face interne du bassin. Des affections comme une appendicectomie, un syndrome de l’intestin irritable ou d’autres troubles digestifs peuvent modifier la physiologie intestinale.

    Ces perturbations peuvent créer des tensions dans les tissus du bassin et influencer des structures telles que les fléchisseurs de hanche, l’os pelvien, les nerfs inguinaux et d’autres tissus voisins.

    Le système circulatoire et le diaphragme

    Le cœur pompe le sang vers la périphérie, mais il repose aussi sur le diaphragme (appelé également le plancher moyen) qui agit comme une véritable pompe interne, essentielle à la mobilité des organes.

    Le diaphragme fonctionne comme un piston et favorise la circulation sanguine dans tout le corps. Cependant, des blocages tels que des adhérences ou du tissu cicatriciel peuvent altérer son fonctionnement localement. Un apport artériel insuffisant dans une zone donnée peut entraîner un manque d’oxygène et provoquer des douleurs.

    Un reflux veineux peut, quant à lui, provoquer une accumulation de déchets et une augmentation de la pression, ce qui peut conduire à de l’inflammation, des ballonnements ou des douleurs pelviennes. Dans certains cas plus rares, des varices, une thrombose ou une artériosclérose peuvent se développer, entraînant une diminution de la circulation sanguine et des douleurs dans la région pelvienne.

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    Aspects psychosociaux et neurologiques

     

    Les symptômes peuvent sembler similaires d’une personne à l’autre, mais l’origine de la douleur varie en fonction de nombreux facteurs.

    Dans certains cas, une douleur pelvienne persistante peut évoluer vers des troubles chroniques tels que le syndrome douloureux régional complexe (CRPS), le syndrome de fatigue chronique ou la kinésiophobie (peur du mouvement). Ces affections sont souvent accompagnées de réactions dépressives ou anxieuses, qui compliquent la vie quotidienne et entretiennent un cercle vicieux difficile à rompre.

    Le système nerveux et la douleur pelvienne

    Notre système nerveux est étroitement lié à notre état psychique. Il se divise en deux grandes parties : le système nerveux central (cerveau et moelle épinière) et le système nerveux périphérique, qui s’étend vers le reste du corps.

    Le système nerveux autonome, que nous ne contrôlons pas consciemment, régule les fonctions vitales comme le fonctionnement des organes internes, la circulation sanguine, la pression artérielle, le rythme cardiaque, la température corporelle et la transpiration. Il comprend deux branches : le système sympathique (réaction de “fuite ou combat”) et le système parasympathique (repos et récupération). Ces deux systèmes sont influencés de manière indirecte par notre état mental.

    Autrement dit, en période de stress ou de surcharge, le système nerveux sympathique s’active. Le corps reçoit alors le signal de se préparer à une menace potentielle : le sang est redirigé des organes internes vers les muscles et les articulations pour favoriser la réaction de défense. Ce mécanisme est adapté pour des situations ponctuelles, mais un stress prolongé peut entraîner des tensions dans les ligaments, les membranes et les fascias entourant les organes. Ces restrictions peuvent se manifester, entre autres, par des douleurs pelviennes.

    Accouchement et douleur pelvienne

    Pendant la grossesse, le bassin subit des modifications au niveau des ligaments et des cartilages, principalement en raison des changements hormonaux, notamment la sécrétion de relaxine, et du stress mécanique exercé par le poids du fœtus. Ce processus est naturel et nécessaire à l’accouchement, car le bassin doit pouvoir s’assouplir pour laisser passer le bébé dans le canal pelvien. Cependant, certaines femmes enceintes ressentent des douleurs pelviennes liées à ces adaptations.

    Les symptômes de douleur pelvienne pendant la grossesse apparaissent souvent à l’effort : en marchant, en changeant de position, ou lors de mouvements de rotation du bassin (comme monter des escaliers ou sortir d’une voiture). La douleur se localise généralement à l’arrière, au niveau des articulations sacro-iliaques (entre le sacrum et les os des hanches), et à l’avant, au niveau de la symphyse pubienne, avec parfois une irradiation vers l’aine ou les jambes. Ces douleurs ont tendance à s’intensifier au fil de la journée et à survenir plus tôt lors des grossesses suivantes.

    Le diagnostic repose sur l’interrogatoire et l’examen clinique — en particulier la sensibilité au niveau des articulations concernées et la douleur lors de certains tests spécifiques. Aucun examen complémentaire (prise de sang ou imagerie) ne permet de confirmer de manière objective le diagnostic.

    Le traitement vise à soulager les symptômes et à prévenir les douleurs persistantes. Il peut inclure une réduction des mouvements sollicitant les articulations douloureuses et davantage de repos. Dans la majorité des cas, les douleurs disparaissent spontanément après l’accouchement. Toutefois, chez certaines femmes, des douleurs sévères pendant la grossesse peuvent persister sous forme de douleurs pelviennes et lombaires chroniques, nécessitant un suivi à long terme.

    Les exercices de renforcement et de stabilisation peuvent aider à soulager la douleur pelvienne pendant et après la grossesse. Lorsque la relaxine agit pour assouplir les ligaments et les cartilages, il devient essentiel de maintenir un bon équilibre musculaire dans le bassin, car les muscles sont mieux capables d’absorber la pression et les contraintes. Autrement dit, les muscles doivent prendre en charge une partie de la surcharge, puisqu’ils tolèrent mieux les efforts et se réparent bien plus vite en cas de blessure.

    En moyenne, les muscles nécessitent entre 2 et 8 semaines pour guérir, les ligaments entre 6 et 12 mois, et les cartilages plus d’un an. Ces durées varient selon la gravité de la lésion ou de la surutilisation, mais aussi selon des facteurs individuels tels que l’âge, la génétique et le mode de vie.

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    Que fait l’ostéopathe ?

    L’ostéopathie adopte une approche globale du corps et cherche à identifier les causes profondes des troubles de santé. Cela passe souvent par un examen complet du corps, au-delà des seules zones douloureuses.

    L’ostéopathe possède une expertise du système nerveux, du système circulatoire, des aspects psychosociaux, du système musculosquelettique et de la sphère viscérale, incluant le fonctionnement digestif et organique. Cette compréhension approfondie permet d’analyser comment ces différents systèmes interagissent et s’influencent mutuellement.

    Lorsqu’un patient consulte pour des douleurs au bassin ou aux hanches, l’ostéopathe commence toujours par un entretien détaillé pour recueillir les informations essentielles liées au problème. Il procède ensuite à un examen approfondi des articulations concernées et des zones avoisinantes susceptibles d’avoir un impact sur la douleur. Sur cette base, un plan de traitement personnalisé est établi, en accord avec le patient. L’ostéopathe peut alors recommander certains ajustements de mode de vie et proposer des exercices ciblés si cela est jugé bénéfique, afin de favoriser une récupération plus rapide et durable.

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