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Colique du nourrisson
Découvrez ce qu’est la colique du nourrisson et ce que vous pouvez faire pour aider votre bébé.
Qu’est-ce que la colique du nourrisson – bébé qui pleure ?
La colique du nourrisson se définit par des pleurs et des cris prolongés dépassant 3 heures par jour, plus de 3 jours par semaine, pendant plus de 3 semaines, chez un bébé de moins de 5 mois par ailleurs en bonne santé.
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Symptômes de la colique du nourrisson
- Pleurs et cris intenses (souvent en fin d’après-midi et en soirée)
- Ventre ballonné
- Beaucoup de gaz et de rots
- Regurgitations plus fréquentes
- Sommeil perturbé, agité, de mauvaise qualité
- Bébé plus irritable et inconfortable
Qu’est-ce que la colique des 3 mois chez le nourrisson ?
La colique apparaît généralement vers l’âge de 2 semaines et atteint un pic autour de la 6ᵉ semaine de vie. Dans 90 % des cas, elle diminue nettement après 3 à 4 mois, d’où le terme « colique des 3 mois ». Chez presque tous les bébés, elle disparaît complètement vers 5 mois.
C’est le médecin qui évalue si un bébé présente une colique, en se basant sur les symptômes et, si nécessaire, quelques examens. Dans la grande majorité des cas, tout est normal aux examens. Lorsque les symptômes correspondent à une colique typique, le médecin n’a généralement rien de particulier à faire.
Pourquoi les bébés pleurent-ils ?
Les pleurs sont leur moyen naturel de communiquer. Il est donc normal qu’un bébé pleure au quotidien. Les pleurs peuvent exprimer des besoins simples (faim, couche sale, fatigue, etc.), mais aussi une surcharge de stimulation, une gêne, une douleur ou des tensions.
Combien de temps un bébé pleure-t-il normalement ?
On considère qu’un bébé en bonne santé pleure en moyenne environ 2 heures par jour.
Il est aussi courant que les pleurs soient plus fréquents en fin d’après-midi et en soirée, parfois parce que le bébé doit « digérer » les stimulations et impressions de la journée.
Pleurs inconsolables
Quand les pleurs ne sont pas liés à la faim, à la fatigue, à la surstimulation ou à une couche sale, et que le bébé crie de façon intense, la cause peut être une douleur ou des tensions. Il est donc important de prendre ces pleurs au sérieux et d’en chercher l’origine : dans ce cas, un examen et un traitement ostéopathiques peuvent être utiles.
Pleurs en fin d’après-midi
Les nourrissons pleurent le plus souvent en fin d’après-midi et en début de soirée en cas de coliques. À ce moment de la journée, en plus des besoins habituels (faim, change, etc.), le bébé peut être surstimulé, stressé après toute une journée, voire trop fatigué.
Si le bébé a des coliques, son sommeil peut aussi être un peu moins bon le reste du temps. La différence entre un pleur lié à un besoin et un pleur lié à une douleur, c’est que le cri devient souvent plus aigu et ne s’arrête pas.
Quelles sont les causes de la colique du nourrisson ?
Les pleurs d’un bébé peuvent être très éprouvants pour les parents, mais il est important de garder en tête qu’ils ont toujours une raison.
Voici les causes les plus connues des coliques :
- Faim
- Fatigue, surmenage, manque de sommeil
- Surstimulation
- Douleur
- Difficulté à évacuer les selles
- Difficulté à expulser les gaz ou à roter
- Réaction au régime alimentaire de la mère (en cas d’allaitement)
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La colique du nourrisson est-elle héréditaire ?
Aucune preuve ne montre que la colique soit héréditaire. À ce jour, aucune recherche n’indique qu’elle ait une seule cause : tout pointe vers un phénomène multifactoriel, avec plusieurs facteurs possibles.
Que peut-on faire contre la colique du nourrisson ?
Pour de jeunes parents, les pleurs peuvent être difficiles à vivre, mais ils sont le moyen qu’a le bébé de signaler que quelque chose ne va pas. Vous pouvez commencer par suivre les conseils du médecin ou de la sage-femme : bien faire roter le bébé, vérifier que la position d’allaitement est correcte ou s’assurer qu’il reçoit aussi le lait gras de fin de tétée.
Comment apaiser les pleurs d’un bébé ?
Comme il n’existe pas une seule cause aux coliques, il n’y a pas non plus de traitement unique qui fonctionne pour tous les bébés. En revanche, plusieurs conseils peuvent aider à réduire les symptômes.
- Faire roter le bébé pendant les repas
- Laisser l’enfant manger jusqu’à satiété
- Éviter de changer de sein trop rapidement, car le lait gras arrive en fin de tétée
- Vérifier que la position d’allaitement est correcte
- Essayer d’éliminer le lait de vache de l’alimentation du bébé et de la mère pendant quelques jours, soit en allaitant exclusivement, soit en utilisant un lait infantile sans protéines de lait de vache
- Chez certains enfants, l’eau sucrée peut avoir un effet rapide
- Les bruits de fond comme une machine à laver, une voiture en mouvement ou un transat vibrant peuvent apaiser certains bébés
- Pour certains, les solutions nasales décongestionnantes semblent aider ; elles sont disponibles en pharmacie sans ordonnance
- Traitements alternatifs
Ostéopathie et coliques du nourrisson
La naissance est une épreuve pour le bébé : le passage dans le canal génital exerce beaucoup de pression sur son corps, et il n’est donc pas rare que cela laisse des tensions ensuite. Si l’accouchement a été plus difficile, par exemple avec une ventouse, ces tensions peuvent être encore plus marquées.
La pression exercée sur le cou et le crâne peut perturber le dixième nerf crânien, le nerf vague. Ce nerf, essentiel à la digestion, traverse le foramen jugulaire, un passage formé par deux surfaces osseuses. C’est par cet espace que passent plusieurs nerfs.
Deux autres nerfs prennent aussi naissance dans cette zone :
Le nerf glossopharyngien, qui innerve une partie de la langue, du palais et du pharynx.
Le nerf accessoire, qui commande notamment le muscle trapèze (la “nuque de taureau”) et le muscle sternocléidomastoïdien (le grand muscle du cou).
Ainsi, la naissance peut provoquer des tensions sur ces nerfs, entraînant des tensions musculaires au niveau de la gorge et du cou, des gênes au niveau du pharynx et du palais, ainsi que des troubles digestifs. Les pleurs liés aux coliques peuvent donc, dans certains cas, venir de douleurs et de tensions consécutives à l’accouchement.
L’ostéopathie permet d’examiner ces possibles dysfonctions tout en évaluant l’ensemble du corps, afin de comprendre les symptômes, leurs liens, et de donner les conseils adaptés à chaque situation. Si des signes évoquent d’autres problèmes possibles — comme une otite ou un frein de langue trop court — l’ostéopathe pourra orienter vers les professionnels compétents.
Traitement des coliques du nourrisson
L’ostéopathie est une approche manuelle qui considère le corps comme un ensemble cohérent. L’examen porte donc sur l’ensemble du corps et de ses systèmes. Il commence par un échange avec les parents sur leurs observations et le vécu de leur bébé, puis se poursuit par une évaluation complète du corps afin d’identifier d’éventuelles tensions ou zones de blocage.
Le travail se fait uniquement avec les mains. L’ostéopathe explique les liens entre les symptômes du bébé et les tensions trouvées. La cause des troubles se situe souvent ailleurs que là où les symptômes apparaissent, en raison des multiples interconnexions du corps — notamment via le système nerveux, comme le nerf vague précédemment mentionné.
Le traitement peut donc débuter dans une zone différente de celle où les symptômes se manifestent, tout en ayant pour objectif de soulager ou de faire disparaître ces symptômes.
Prévention des coliques du nourrisson
Si l’on soupçonne que des tensions sont à l’origine des coliques, une consultation ostéopathique peut vraiment aider, aussi bien le bébé que les parents. L’ostéopathie peut être utile lorsqu’un problème précis est repéré, mais aussi dans le cadre d’un simple bilan pour vérifier que tout va bien.
Un examen complet donne aux parents une vue d’ensemble, les rassure et les aide à mieux comprendre ce que leur bébé ressent. Repérer les tensions suffisamment tôt peut contribuer à limiter, voire éviter, certains épisodes de pleurs et d’inconfort.
L’ostéopathie a une solide expérience et de très bons résultats avec ce type de prise en charge chez les bébés souffrant de coliques.
Exercices et conseils utiles en cas de coliques du nourrisson
Il est difficile de proposer des exercices précis quand on ne connaît pas exactement la cause des coliques. Lors de l’examen et du traitement, on comprend souvent mieux les tensions ou difficultés du bébé, ce qui permet de donner des exercices adaptés à chaque enfant et à ses besoins.
Les exercices sont montrés après la séance, et les parents sont guidés pas à pas pour pouvoir les refaire facilement à la maison.
Voici quelques exercices et conseils pertinents :
- Faire « le vélo » avec les jambes du bébé (utile pour les problèmes digestifs)
- Masser doucement le ventre dans le sens des aiguilles d’une montre
- Bien faire roter le bébé (ou le laisser roter au cours de la tétée)
- Vérifier que la position d’allaitement est correcte
- Faire un léger massage du corps entier, avec ou sans huile, ou une pression douce
- Envisager un contrôle ostéopathique du bébé, ce qui peut apporter rapidement des réponses aux parents
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