Nous vous aidons avec le

Syndrome prémenstruel

En savoir plus sur le syndrome prémenstruel

Qu’est-ce que le syndrome prémenstruel (SPM) ?

Le syndrome prémenstruel touche la plupart des femmes à un moment de leur vie. Pour certaines, c’est un vrai défi ; pour d’autres, les symptômes restent légers. Il s’agit d’un ensemble de signes qui apparaissent dans les jours précédant les règles, aussi appelés phase post-ovulatoire. Les symptômes disparaissent souvent peu après le début des règles, et certains cycles peuvent être totalement sans symptômes.

Douleurs liées au syndrome prémenstruel ? Prenez rendez-vous dès aujourd’hui

Jens Gram
Jens Gram

Cofondateur & PDG. Ostéopathe agréé D.O.M.R.O.DK., physiothérapeute agréé et thérapeute INS

Passer à la section [Vis]

    Fréquence du syndrome prémenstruel

    Environ 70 à 80 % des femmes ressentent des symptômes de syndrome prémenstruel avant leurs règles, ce qui est tout à fait normal. Le syndrome prémenstruel devient problématique chez environ 3 à 10 % d’entre elles, lorsque les symptômes sont plus intenses que ce qui est habituel à cette phase du cycle. Chez près de la moitié de ces femmes, les symptômes psychologiques sont prédominants.

    Ces manifestations plus invalidantes sont regroupées sous le nom de trouble dysphorique prémenstruel (TDPM ou PMDD en anglais).

    Syndrome prémenstruelle

    Causes du syndrome prémenstruel

    La cause exacte du syndrome prémenstruel n’est pas clairement établie dans la littérature scientifique, mais plusieurs théories et corrélations pourraient expliquer pourquoi certaines femmes présentent des symptômes plus marqués. Il semble néanmoins que la progestérone joue un rôle clé dans l’intensité du syndrome prémenstruel.

    Les taux d’hormones sexuelles baissent légèrement après l’ovulation; et certaines femmes auraient une sensibilité accrue à la progestérone.

    La progestérone pourrait également inhiber les neurotransmetteurs GABA et sérotonine dans le cerveau, ce qui pourrait expliquer l’apparition des symptômes psychologiques.

    Les symptômes du syndrome prémenstruel disparaissent dès que la femme entre en ménopause ou l’a dépassée. Cependant, ils peuvent être remplacés par d’autres manifestations liées à la ménopause. On ne parle alors plus de syndrome prémenstruel ou de trouble dysphorique prémenstruel, mais plusieurs symptômes restent proches ou comparables.

    Quand survient le syndrome prémenstruel ?

    Le diagnostic de syndrome prémenstruel ou de trouble dysphorique prémenstruel est posé par un médecin après avoir écarté d’autres maladies pouvant provoquer les mêmes symptômes. Une fois ces causes exclues, le diagnostic repose sur la présence de symptômes physiques et/ou psychologiques qui apparaissent avant les règles et disparaissent dès le début des menstruations.

    Traitement du syndrome prémenstruel

    Dans la grande majorité des cas, il n’est pas nécessaire de traiter les formes légères du syndrome prémenstruel. Le problème se pose lorsque les symptômes perturbent les activités quotidiennes. Les recherches sur le sujet restent limitées et la plupart des médicaments se sont révélés peu efficaces. Les meilleurs résultats sont observés avec les antidépresseurs de type ISRS ou IRSN. Certains effets positifs peuvent aussi être obtenus avec la pilule contraceptive ou des médicaments inhibant la GnRH.

    Vous vous demandez si nous pouvons vous aider ?

    Réservez une consultation gratuite de 15 minutes

    Contactez-nous

    Syndrome prémenstruelle

    La différence entre le syndrome prémenstruel et le trouble dysphorique prémenstruel

    La distinction repose principalement sur l’intensité des symptômes. Lorsque ceux-ci deviennent très invalidants et présentent une forte composante psychologique, comme des idées suicidaires, on parle de trouble dysphorique prémenstruel (TDPM). À l’inverse, le syndrome prémenstruel est une condition tout à fait normale, mais dont l’intensité varie d’une femme à l’autre. Même s’il est considéré comme bénin, il peut altérer la qualité de vie pendant cette période du cycle. Le TDPM se différencie par la présence de moins de symptômes physiques, mais de troubles psychologiques marqués. La dépression et l’anxiété sont fréquemment observées durant la semaine précédant les règles. Le trouble dysphorique prémenstruel reste souvent méconnu et sous-diagnostiqué.

    Ainsi, lorsqu’une femme présente une anxiété importante, cela oriente davantage vers un TDPM qu’un simple syndrome prémenstruel.

    Un questionnaire d’autoévaluation a été mis au point pour mieux situer chaque personne sur ce spectre, et il est recommandé dans la plupart des études.

    Comme pour le syndrome prémenstruel, la cause exacte du TDPM reste incertaine, ce qui rend essentiel de tenir compte de la situation individuelle de chaque patiente.

    Symptômes du syndrome prémenstruel

    Comme le syndrome prémenstruel regroupe un ensemble de manifestations sur une période précise du cycle, les symptômes peuvent varier énormément d’une femme à l’autre. Cela souligne l’importance d’écarter d’abord d’autres maladies présentant des signes similaires :

    Exemples de symptômes physiques

    • Douleurs ou tension dans les seins
    • Ballonnements et augmentation du tour de taille
    • Rétention d’eau, par exemple au niveau des chevilles
    • Prise de poids
    • Maux de tête de différentes formes
    • Modifications de la peau
    • Constipation
    • Nausées

    Exemples de symptômes psychologiques

    • Tristesse et dépression
    • Irritabilité et nervosité
    • Envie fréquente de pleurer
    • Agitation ou anxiété
    • Troubles de la concentration et du sommeil
    • Dans les cas extrêmes, et très rares, pensées suicidaires
    Syndrome prémenstruelle

    Traitement ostéopathique

    ​L’ostéopathie peut aider à soulager les symptômes ressentis pendant cette période, notamment en agissant sur le système nerveux autonome. Ce travail s’effectue souvent à travers des techniques de relaxation et de thérapie crânio-sacrée.

    L’approche peut aussi consister à identifier les zones musculaires affectées par les changements hormonaux liés au cycle, afin de réduire les tensions qui en découlent.

    Pour cela, un examen approfondi est réalisé afin d’évaluer les liens neuro-mécaniques entre les systèmes viscéral et musculo-squelettique.

    Il est également essentiel que le thérapeute échange avec la patiente sur les facteurs de mode de vie pouvant influencer les symptômes : gestion du stress, qualité du sommeil, activité physique et autres mesures adaptées à chaque cas. Vous pouvez en savoir plus sur le traitement ostéopathique ici.

    Médecine fonctionnelle

    La médecine fonctionnelle est une approche alternative ou complémentaire à la médecine conventionnelle et à l’ostéopathie. Elle cherche à comprendre tous les facteurs sous-jacents pouvant influencer le syndrome prémenstruel ou le trouble dysphorique prémenstruel. Cette approche s’appuie sur la biochimie, la physiologie, la nutrition, la neurophysiologie, la génétique, le microbiome, et d’autres aspects du fonctionnement global du corps.

    L’objectif est d’examiner et de corriger, quand c’est possible, tous les éléments susceptibles de contribuer aux symptômes. Cela repose sur un entretien approfondi et, si nécessaire, sur des tests de laboratoire. Ces analyses peuvent concerner le système digestif, le système hormonal, les taux de vitamines et de minéraux, les acides aminés, ou encore la capacité de détoxification de l’organisme.

    Il est essentiel de rappeler que chaque cas est unique : il n’existe pas de traitement standardisé. Deux personnes présentant des symptômes similaires peuvent nécessiter des approches thérapeutiques totalement différentes.

    La médecine fonctionnelle s’efforce d’intégrer toutes les données scientifiques disponibles tout en tenant compte des particularités de chaque individu. Vous pouvez en savoir plus sur la médecine fonctionnelle ici.

    Syndrome prémenstruelle

    Vous voulez en savoir plus?

    Nous sommes là pour vous aider