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L'infertilité

Découvrez-en plus sur l’infertilité et le fait de ne pas pouvoir avoir d’enfant de manière involontaire.

Infertilité et impossibilité d’avoir un enfant

En France, 9 à 11 % des personnes qui souhaitent avoir un enfant n’arrivent pas à obtenir une grossesse après 2 ans d’essais. 40 % des cas sont liés à des troubles hormonaux comme le SOPK (syndrome des ovaires polykystiques), un taux élevé de FSH, des maladies métaboliques ou auto-immunes, etc. Mais il existe tout autant de causes mécaniques d’infertilité. Les raisons de l’infertilité ou de l’impossibilité involontaire d’avoir un enfant peuvent être très diverses.

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Jens Gram
Jens Gram

Cofondateur & PDG. Ostéopathe agréé D.O.M.R.O.DK., physiothérapeute agréé et thérapeute INS

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    Qu’est-ce que l’infertilité involontaire ?

    Cela regroupe les malformations et les mauvaises positions de l’utérus, les trompes bouchées, ainsi que les adhérences dans la cavité abdominale, le bassin ou l’utérus. Beaucoup de femmes ont un bon nombre d’ovocytes en bonne santé, mais rencontrent des difficultés lorsque l’ovocyte doit passer des ovaires à l’utérus, ou quand il ne s’implante pas correctement.

    La durée moyenne d’un cycle est de 28 jours, mais il n’est pas anormal qu’il soit un peu plus long ou plus court. Idéalement, le cycle devrait être assez régulier, avec seulement quelques jours de variation d’un mois à l’autre. Le premier jour du cycle correspond au premier jour des règles et l’ovulation survient environ 14 jours avant les prochaines règles.

    Si votre cycle dure 28 jours, l’ovulation aura lieu au 14ᵉ jour.

    Infertilité involontaire

    Causes de l’infertilité involontaire

    Chez la femme :

    • Trompes rétrécies ou bouchées, souvent après des infections pelviennes répétées.
    • Ovulation absente ou perturbée.
    • La cavité abdominale peut se souder partiellement aux trompes et aux ovaires, souvent après une infection pelvienne ou une appendicite.
    • Absence d’ovulation ou troubles de l’ovulation.
    • Endométriose.
    • Combinaison de plusieurs causes.

    Chez l’homme :

    • Maladies ou anomalies du scrotum ou des testicules.
    • Inflammations ou infections des testicules, souvent après les oreillons.
    • Testicules descendus tardivement.
    • Combinaison de plusieurs causes.

    Investigation de l’infertilité ou de l’impossibilité involontaire d’avoir un enfant chez la femme

      • Des infections antérieures dans le bas-ventre peuvent réduire les chances de grossesse. Par exemple, après une infection comme la chlamydia ou la gonorrhée, des adhérences peuvent se former dans les trompes et empêcher le passage de l’ovocyte et des spermatozoïdes.

      • Les examens commencent souvent chez le médecin traitant. Un examen gynécologique et différentes prises de sang sont réalisés pour évaluer l’équilibre hormonal de la patiente. En faisant une prise de sang après l’ovulation, on peut mesurer le taux de progestérone et ainsi vérifier que l’ovulation a bien eu lieu.

      • ​Ensuite, le couple est généralement orienté vers une clinique de fertilité, où une échographie de l’abdomen sera faite, ainsi qu’un éventuel examen du passage dans les trompes. L’évaluation de la femme se fait en parallèle de celle de l’homme.

      • Si les taux hormonaux d’une femme s’écartent de la norme, son cycle menstruel devient souvent irrégulier. Comme expliqué, ces valeurs peuvent être évaluées par des analyses sanguines. Les tests hormonaux de base portent principalement sur les hormones sexuelles principales : la FSH et la LH. Elles apportent souvent au médecin des indications utiles sur les raisons possibles de l’échec de conception et permettent aussi d’ajuster les doses d’hormones en cas de traitement hormonal plus poussé.


      • ​La mesure de l’œstrogène peut parfois fournir des informations supplémentaires. Chez les femmes dont l’ovulation est rare ou absente, d’autres dosages hormonaux sont souvent ajoutés, comme la prolactine, la TSH ou encore les hormones sexuelles masculines. Ces taux sont souvent anormaux lorsque les règles sont irrégulières ou que l’ovulation ne se produit pas. Comme la FSH et la LH, la prolactine et la TSH sont produites par l’hypophyse.
    Infertilité involontaire

    Investigation de l’infertilité ou de l’impossibilité involontaire d’avoir un enfant chez l’homme

    • La fertilité masculine est évaluée à partir d’un échantillon de sperme. L’examen mesure la concentration de spermatozoïdes, c’est-à-dire combien il y en a dans le prélèvement.
    • Leur mobilité et leur forme sont également analysées.

    La qualité du sperme peut varier d’un test à l’autre, donc il est souvent utile de réaliser plusieurs analyses pour obtenir une image plus fiable de la situation.

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    Douleurs menstruelles et infertilité

    ​Un cycle devrait être sans douleur. Si vous avez des crampes menstruelles ou des douleurs autour de l’ovulation, ce n’est pas quelque chose que vous devez simplement accepter. L’activité de l’utérus peut provoquer une sensation de tiraillement, mais cela ne devrait pas aller jusqu’à une vraie douleur. La douleur peut indiquer que les tissus autour des organes pelviens ne fonctionnent pas comme ils le devraient et que l’utérus a du mal à accomplir son rôle.

    Au cours d’un cycle, l’utérus doit pouvoir se soulever, se contracter et s’étirer. Les crampes menstruelles donnent souvent une idée de l’état des tissus autour de l’utérus et de sa capacité à faire tout cela correctement.

    Infertilité involontaire

    Position de l’utérus et infertilité

    La position de l’utérus a une influence importante sur sa capacité à fonctionner correctement et donc sur vos chances de tomber enceinte.

    ​L’utérus se trouve dans le bas du bassin, entre la vessie et le rectum. Il peut être orienté vers l’avant au-dessus de la vessie (antéversé) ou vers l’arrière en direction du rectum (rétroversé). Ces positions sont les plus fréquentes et n’altèrent pas vraiment son fonctionnement tant qu’il peut bouger librement.

    Chez certaines femmes, l’utérus peut aussi être replié vers l’arrière (rétrofléchi), ce qui peut limiter sa mobilité.

    Avant et pendant les règles, l’utérus peut tripler de volume.

    Si cette expansion est limitée, l’utérus a du mal à se contracter correctement pour éliminer la muqueuse utérine. De la même façon, il aura plus de difficulté à reconstruire une nouvelle muqueuse solide.

    Un utérus rétroversé n’est pas un choix. Cette position peut résulter d’un traumatisme, d’un accouchement, de cicatrices après une opération, d’adhérences, d’endométriose, etc.

    Si vous avez un utérus rétroversé, vous ressentez souvent des douleurs lombaires pendant vos règles.

    Cela vient du fait que l’utérus, en essayant de se soulever, pousse sur le rectum et le sacrum. Dans ces conditions difficiles, il n’est pas rare de voir du sang foncé au début des règles. Ce sang foncé correspond à du sang ancien que l’utérus n’a pas réussi à évacuer complètement le mois précédent. Cela crée un environnement peu favorable pour un ovocyte fécondé et rend plus difficile le bon déroulement d’une grossesse.

    ​Le traitement des douleurs menstruelles vise à offrir à l’utérus de meilleures conditions de fonctionnement. L’ostéopathie peut aider en améliorant la circulation sanguine, en favorisant la mobilité et en optimisant la qualité de l’innervation des organes pelviens. Cela peut contribuer à augmenter les chances de grossesse.

    Tissu cicatriciel et fertilité chez la femme

    ​Une opération laisse souvent du tissu cicatriciel. Le processus commence seulement quelques jours après l’intervention.

    Tissu cicatriciel et processus de guérison

    Quand on parle de tissu cicatriciel, il ne s’agit pas seulement de la cicatrice visible. Il s’agit aussi du tissu cicatriciel interne qui se forme dans l’abdomen après une chirurgie. Au fil de la guérison, ce tissu peut se rétracter et, dans certains cas, créer des adhérences avec les organes.

    ScarLe tissu cicatriciel ne provient pas toujours d’une opération.

    Il peut aussi apparaître après un traumatisme, une chute, ou à cause d’infections urinaires répétées, de chlamydia ou d’autres infections sexuellement transmissibles. Dans ces cas, le tissu cicatriciel se forme près de l’utérus et des trompes.

    Lorsqu’il y a du tissu cicatriciel, il bloque partiellement la circulation sanguine. L’oxygène et les nutriments passent moins bien dans les trompes, et l’évacuation des déchets devient plus difficile. Dans une trompe, le tissu cicatriciel peut créer de petites irrégularités, ce qui complique le passage et la progression de l’ovocyte. L’ovocyte peut alors ne pas être fécondé, ou s’implanter en dehors de l’utérus (grossesse extra-utérine).

    La vessie doit pouvoir contenir un demi-litre de liquide, et l’utérus comme le rectum doivent pouvoir se déplacer librement dans toutes les directions pour s’adapter tout au long de la journée. Rien ne doit être comprimé. Dans les jours qui précèdent les règles, l’utérus triple de volume.

    Les ovaires fonctionnent comme une éponge. Lorsqu’ils libèrent des déchets, l’éponge se comprime, puis se remplit à nouveau de nutriments lorsqu’elle se relâche. Si cette « éponge » est constamment comprimée, le mécanisme ne fonctionne plus.

    Le tissu cicatriciel n’a pas de nerfs et peut donc tirer fortement sur les tissus voisins.

    S’il irrite le nerf sciatique, la femme peut ressentir des douleurs dans la fesse, à l’arrière de la cuisse, et parfois même jusque dans le pied.

    Les organes sont innervés par le système nerveux autonome, et nous ne ressentons pas directement la douleur à l’intérieur d’eux. La douleur se projette vers d’autres structures comme les muscles, les ligaments ou la colonne. Les symptômes apparaissent donc à ces niveaux-là.

    Les dysfonctionnements d’un organe peuvent déclencher des réflexes nerveux créant des tensions musculaires. On parle alors de réflexes viscéro-moteurs. C’est pourquoi nous testons le niveau de tension dans différents muscles pour repérer l’origine du problème.

    Le traitement peut donc aller dans les deux sens : traiter directement la zone pour libérer les tensions, ou traiter les muscles tendus pour relâcher indirectement la tension de l’organe.

    Infertilité involontaire

    Fléchisseur de hanche et fertilité

    ​Le fléchisseur de hanche, le psoas, est le muscle le plus profond de la région centrale du corps. Il part des vertèbres lombaires et descend jusqu’aux organes reproducteurs.

    C’est le seul muscle qui relie directement la colonne vertébrale aux jambes. Il doit donc être fort, souple et capable de s’adapter selon la manière dont on l’utilise. À cause de sa position, il travaille en lien étroit avec le diaphragme, le muscle de la respiration. Indirectement, il influence donc votre respiration et le mouvement de pompage des organes internes.

    Les nerfs et les vaisseaux sanguins de l’utérus et des ovaires passent près du psoas et parfois même à travers.

    C’est pour cette raison qu’une tension dans ce muscle peut entraîner une moins bonne circulation sanguine vers les organes reproducteurs et le bassin.

    Comment le fléchisseur de hanche peut-il devenir irrité ?

    Un muscle s’adapte à la manière dont il est sollicité. Le psoas peut donc être affecté par un mauvais alignement de la hanche, de mauvaises positions de travail ou une posture inadaptée. À force de s’ajuster aux contraintes répétées, il peut devenir raccourci et perdre sa souplesse. Le psoas réagit aussi au stress et à l’anxiété. Si vous êtes tendu ou stressé depuis longtemps, cela peut également influencer ce muscle.

    Que pouvez-vous faire vous-même face à l’infertilité – quelques conseils utiles ?

      • Respirer profondément, en laissant la partie basse du ventre (au niveau du nombril) se soulever à l’inspiration. Essayez d’éviter que seule la partie haute de la poitrine bouge quand vous respirez. Vous pouvez faire 15 respirations profondes, 5 fois par jour, pour stimuler le mouvement des organes.

      • ​Notre état psychologique joue aussi un rôle important. Il est essentiel de réussir à mettre des limites au stress du quotidien et du travail, afin de réduire l’activité du système nerveux sympathique et de favoriser plutôt le parasympathique. Nos émotions comptent beaucoup ici. Des sentiments comme la joie, le désir, l’amour, la motivation, etc., stimulent la production d’hormones comme l’ocytocine, la dopamine ou la sérotonine. Ces hormones ont un impact positif sur le reste du système hormonal et sur de nombreux processus chimiques du corps. Être heureux, positif et apaisé stimule donc le système parasympathique, ce qui améliore la guérison et le bon fonctionnement de la digestion.

      • Étirez régulièrement le fléchisseur de hanche.
    Infertilité involontaire

    Traitement de l’infertilité involontaire

    ​Les exemples mentionnés plus haut ne représentent qu’une petite partie de tout ce qui peut influencer la fertilité. C’est pour cela que l’on s’appuie toujours sur votre corps, vos symptômes et votre histoire personnelle. Cela permet de proposer un accompagnement réellement adapté à votre situation.

    Le traitement vise généralement à redonner de la mobilité aux organes pelviens afin d’optimiser l’état et le fonctionnement de l’utérus, des ovaires et des trompes. Nous travaillons manuellement sur le tissu cicatriciel grâce à des techniques ostéopathiques pour libérer les tensions et permettre une meilleure circulation sanguine et nerveuse.

    Un suivi ostéopathique dédié à la fertilité peut être réalisé seul, mais il peut aussi se combiner à un traitement médical.

    Infertilité involontaire

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